Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Un projet de recherche mené au Québec par l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, en collaboration avec la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, a mesuré l’impact de trois différents aliments sur la santé et le bien-être des veaux en conditions commerciales.
En effet, depuis janvier 2020, aucun veau non sevré ne peut être privé d’aliment, d’eau salubre et de repos (AER) pendant plus de 12 heures durant son transport. Dans l’éventualité où plus de 12 heures s’écoulent depuis le retrait de l’AER, le transport doit être interrompu afin que le veau puisse se reposer et avoir accès à un aliment et à de l’eau.
La question se posait donc de savoir quel était l’aliment idéal à distribuer aux veaux non sevrés pendant un repos et dans des conditions commerciales.
En d’autres termes, les chercheurs souhaitaient déterminer la capacité de ces aliments à :
1. fournir suffisamment d’énergie nutritive;
2. restaurer l’hydratation;
3. ne pas augmenter le risque de diarrhées;
4. ne pas affecter la productivité.
Les trois aliments testés étaient un lait de remplacement, un électrolyte et un aliment alternatif nouvellement formulé.
Le tableau ci-dessous présente la capacité de chacun des aliments à répondre aux besoins des veaux tout en leur permettant de récupérer du jeûne.
Le lait de remplacement et l’aliment alternatif répondent aux besoins des veaux de manière très similaire sans affecter ni leur santé ni leur productivité. Quant à l’électrolyte, il ne répond adéquatement qu’au besoin en hydratation. Toutefois, tout comme le lait de remplacement et l’aliment alternatif, il n’y avait pas de conséquences négatives à long terme tant du côté de la santé que de la productivité.