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Avec les changements climatiques, la fréquence, la durée et l’intensité des stress de chaleur sont appelées à augmenter, aggravant par le fait même les conséquences pour les producteurs. Rappel de quelques recommandations.
Revoir la ventilation
Il est primordial de revoir sa ventilation et de s’assurer que l’on a un brassage d’air assez important dans le micro-environnement de chaque bovin – deux mètres par seconde d’air –, là où l’animal est couché et où il se déplace pour aller s’alimenter.
Offrir de l’ombre et de l’eau
En été, de l’ombre doit être offerte au pâturage afin de protéger les bovins contre l’ensoleillement direct. À cela s’ajoute l’accessibilité à de l’eau fraîche en quantité et en qualité dans des abreuvoirs propres localisés à proximité des aires de repos.
Moduler l’alimentation
Puisque les animaux mangent moins – ils utilisent une partie de leur énergie pour évacuer l’excès de chaleur –, on peut leur servir une ration plus énergétique. Des suppléments alimentaires existent en outre pour les épisodes de stress thermique.
En ce qui a trait plus spécifiquement aux veaux de lait, Délimax, à Saint-Hyacinthe, essaie de minimiser l’impact des périodes de canicule sur le système digestif des animaux en allégeant quelque peu les repas. La concentration de grains est ainsi diminuée et la température du lait chaud distribué, abaissée d’un ou deux degrés. « Ça peut arriver aussi qu’on donne de l’eau et des électrolytes en surplus aux veaux pour les aider à passer à travers le stress, complète Annie Dubuc, directrice technique chez Délimax. Les animaux ont accès à l’eau 24 heures sur 24 et ça les incite à boire en même temps. On tente de prendre les devants, d’être proactifs! »
Quoi faire en cas de stress thermique
Les traitements contre l’insolation et l’épuisement par la chaleur visent à réduire la température corporelle. Ils comprennent l’aspersion à l’eau froide, les applications de glace et la friction à l’alcool. Il convient également de déplacer les bovins dans une aire fraîche et ombragée, d’augmenter le débit d’air et d’administrer des fluides par voie orale aux animaux déshydratés.
« On tente évidemment de faire en sorte le plus possible que ça n’arrive pas, intervient Mme Ouellet. Il est toujours indiqué de monitorer l’état des bêtes et ultimement, au besoin, d’appeler son vétérinaire. »