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Des cas de vaches infectées par l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans des troupeaux de plusieurs régions des États-Unis, depuis la fin mars, sont à l’origine d’un appel à la vigilance dans les fermes laitières et les élevages de bovins du Québec.
Dans un message envoyé à leurs membres au début du mois d’avril, les Producteurs de lait du Québec et les Producteurs de bovins du Québec disent se préparer « à la possibilité d’un cas possible au Québec et au Canada ». Ils recommandent donc la mise en place des mesures de biosécurité pour réduire les risques de propagation de la maladie « à la ferme et entre les fermes », en limitant par exemple les mouvements d’animaux en provenance des États-Unis et du Canada, en isolant les animaux malades et en traitant thermiquement tout le lait qui est donné aux veaux ou autres animaux de ferme.
D’ailleurs, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) indique, sur son site Web, avoir été informée par le département américain de l’Agriculture de la détection de l’IAHP dans du lait non pasteurisé de bovins laitiers malades dans quelques États américains. « Les animaux atteints semblent se rétablir après une période de maladie. Le virus semble avoir été introduit par des oiseaux sauvages », ajoute-t-elle.
L’ACIA mentionne que les signes cliniques que présentent les bovins laitiers touchés « comprennent notamment une diminution de la production de lait et une consistance plus épaisse du lait ».
Transmission à l’humain
Des recommandations sont également émises à l’égard des humains, puisque le Center for Disease Control des États-Unis a confirmé, le 1er avril, qu’un employé de ferme a contracté le virus H5N1. L’ACIA invite donc les producteurs et les employés à porter des gants et un masque lorsqu’ils sont en contact avec un animal malade, à éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche avant de se laver les mains ainsi qu’à changer de vêtements et à prendre une douche à la fin d’une journée de travail à la ferme, entre autres recommandations.
À ce jour, l’Agence précise ne jamais avoir détecté de cas d’influenza aviaire hautement pathogène chez les bovins laitiers ou d’autres bétails au Canada. Elle mentionne toutefois suivre la situation de près.