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La saison qui s’amorce devrait être complètement différente de celle vécue par les apiculteurs québécois en 2022, année marquée par des pertes historiques attribuées au parasite Varroa destructor.
Actuellement, partout à travers la province, le taux de mortalité hivernale des abeilles domestiques est d’environ 15 %, soit un peu plus bas que la moyenne habituelle, qui tourne autour de 20 à 25 %.
L’an dernier, par contre, la situation avait été complètement l’inverse, avec des pertes atteignant 60 %. « En plus, les ruches sont fortes cette année, c’est-à-dire que les abeilles sont nombreuses et qu’elles vont être productives très tôt dans la saison, ce qui fait que les ruches vont se développer super vite », rapporte Raphaël Vacher, président des Apiculteurs et apicultrices du Québec. Ce dernier s’attend donc à un bon départ et à une très bonne saison, si les conditions continuent d’être gagnantes.
Mis à part quelques producteurs qui ont de plus grandes pertes, et dont la situation est exceptionnelle, spécifie M. Vacher, ces bonnes conditions de production sont répandues partout au Québec.
Le seul tracas qu’il soulève est la fraîcheur qui persiste dans certaines régions, comme au Saguenay–Lac-Saint-Jean, et qui ne permet pas encore d’ouvrir les ruches.
Outre la température, le taux de mortalité très faible dans les ruches peut aussi s’expliquer par « un suivi extrêmement serré des maladies » de la part des apiculteurs.