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Martin Malenfant, président de l’Association des érablières-transformateurs des produits de l’érable, se dit aujourd’hui serein avec le système de mise en marché collective du sirop d’érable, même si l’association qu’il représente a dû se battre, il y a quelques années, pour y faire sa place.
« Ils [les Producteurs et productrices acéricoles du Québec] préconisent surtout un modèle d’affaires unique, pour que ce soit plus simple pour eux au niveau du fonctionnement. D’ailleurs, pour les producteurs [acéricoles] de vrac, c’est vraiment adapté, mais pour les
producteurs-transformateurs comme nous, ça ne correspond pas toujours à nos besoins. » Il mentionne entre autres les stocks qui, auparavant, ne pouvaient être conservés après le 28 février sans pénalité, alors que la plus grande partie des ventes des producteurs-transformateurs se font au printemps.
Insatisfaite sur ce point et quelques autres, l’Association a d’abord demandé à la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec d’avoir son propre plan conjoint en 2006, ce qui lui avait par la suite été refusé.
Stratégie revue
Elle a ensuite revu sa stratégie en demandant plutôt des changements à la réglementation, notamment pour pouvoir gérer sa propre réserve de sirop, ce qu’elle a pu obtenir dans une décision rendue en 2021, rapporte M. Malenfant. « La Régie a bien compris notre modèle d’affaires et les problématiques qu’on vivait. Elle a trouvé une façon de faire tout en respectant les règles de la mise en marché », rapporte celui qui tient à souligner que le but de leur démarche n’a jamais été d’anéantir le plan conjoint, duquel ils reconnaissent l’importance.
« Nous, ce qu’on désire, c’est avoir une place qui convient dans cette industrie-là. Mais c’est toujours un travail continu, parce que l’industrie change et qu’il y a donc toujours des aspects à améliorer », nuance-t-il.