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André Pollender, qui a déjà présidé la Fondation de la commanderie de l’érable, un organisme voué au développement des saveurs du sirop, positionne lui-même ses sirops comme un produit d’exception. Le fait de ne pas utiliser de concentrateur et de bouillir ensuite la sève longtemps dans un évaporateur au bois accroît le développement des saveurs, assure-t-il.
L’acériculteur vend ainsi son sirop à 50 $ le litre. La boutique sur son site Internet lui permet d’envoyer des bouteilles de 500 ml au Japon, à New York, en Europe, etc. « On a eu de la chance de présenter notre sirop à une émission télévisée de Tokyo, mettant de l’avant notre microproduction et une saveur du terroir spécifique. Les Japonais sont portés à découvrir le terroir, ce qui me fait croire qu’il y a un bel avenir de ce côté-là [pour l’érable]. Si en plus on avait, au Québec, une appellation contrôlée pour du sirop produit sur feu de bois et sans concentrateur, on pourrait créer une business avec le sirop traditionnel », estime M. Pollender. Selon lui, peu de petites érablières profitent de cette occasion touristique présentement.
« Il y a moyen de développer des choses extraordinaires pour les petites cabanes à sucre, est-il d’avis. Il y a une clientèle qui recherche ça et qui recherche la qualité d’un sirop dont le goût est très bien développé.