Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
SAINT-ANSELME — Après plus de 20 ans d’activité, la ferme Karobert se prépare à passer le flambeau à la relève. Les propriétaires actuels sont les parents de jeunes sportifs qui leur ont fait vivre de belles émotions ces dernières années. Voici le portrait d’une famille passionnée de sport et d’agriculture.
La ferme Karobert réunit les talents de Caroline Breton et d’Alain Robert, qui se sont connus pendant leurs études à l’Institut de technologie agroalimentaire, au campus de La Pocatière. « Karobert, ça existe depuis 25 ans. Mes parents étaient aux Etchemins. Pour mes grands-parents, l’agriculture était une activité de subsistance, en plus d’être leur travail », souligne Mme Breton.
La ferme Karobert possède 65 vaches laitières et 60 animaux de remplacement. Outre le bovin laitier, la production acéricole, qui vise les marchés étrangers par l’intermédiaire de la coopérative Citadelle, est l’activité principale de l’entreprise.
Épreuve
Le couple d’agriculteurs a acheté la ferme en 1994 ; cinq ans plus tard, il a subi la perte du bâtiment. Les génisses ont péri, mais les vaches ont été épargnées, puisqu’elles étaient au pâturage. « On a reçu énormément d’aide! Une quarantaine de bénévoles sont venus pour rebâtir. On a connu une belle solidarité », se rappelle M. Robert.
Parallèlement aux activités agricoles, la famille Breton-Robert a inculqué des valeurs de persévérance, de constance et de travail ardu à ses quatre enfants, que ce soit à la ferme ou dans le sport. Certains d’entre eux se sont rendus plus loin, comme les jumeaux Jonathan et Vincent. Les footballeurs ont remporté en 2018 la coupe Vanier avec leur équipe du Rouge et Or de l’Université Laval.
« On a un grand soutien de nos parents pour le sport. Comme à la ferme, il faut investir des efforts, faire des sacrifices et avoir de l’endurance pour réussir dans ce domaine », souligne Jonathan, étudiant en enseignement de l’éducation physique. « En effet, ça demande beaucoup de rigueur », acquiesce son jumeau Vincent, étudiant en enseignement des mathématiques au secondaire.
« Les vaches se sont adaptées à notre horaire pour nous permettre de concilier le sport et le travail. C’était bien important », souligne Mme Breton. Sa fille, Karolan, ajoute en souriant que sa mère est déjà venue la chercher au village en tracteur, après une pratique de soccer.
7e génération Anthony Breton-Robert représente la septième génération qui exploitera l’entreprise familiale. Diplômé du Cégep de Lévis-Lauzon en gestion et exploitation d’entreprise agricole, il travaille comme inséminateur et représentant en |
Véronique Demers, collaboration spéciale