Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
SAINT-ADELPHE — Il y aura bientôt 45 ans que le nom des Gagnon est étroitement associé à l’élevage avicole et à la croissance économique dans la municipalité de Saint-Adelphe.
Aujourd’hui, Léon Gagnon et son épouse Julienne Ricard exploitent avec leurs fils Sylvain et Éric une ferme avicole des plus modernes et qui s’avère l’un des principaux employeurs dans leur petite communauté de la Mauricie.
« On a toujours des projets, mais ce sont nos fils qui vont les mener à terme », lance Léon Gagnon avec son rire caractéristique. Il est toujours impliqué dans l’entreprise, même si le couple passe lentement les cordeaux à la relève.
Bien que les deux frères, associés à 20 % dans l’entreprise, soient présents dans tous les secteurs d’activité, Sylvain a principalement la responsabilité de la gestion du troupeau, alors qu’Éric est chargé des ressources humaines. Quant au troisième frère, Alexandre, il est également actif en agriculture et exploite sa propre ferme spécialisée dans les grandes cultures.
Avec une production annuelle de 75 000 dindons et 18 000 dindes de reproduction, la Ferme L. & J. Gagnon ne ressemble en rien à ce qu’elle était en 1973, lorsque M. Gagnon a acquis de son père ses 4 000 dindes pondeuses. « On est bien déterminés à maintenir cette progression », indique Éric, laissant entendre que des projets d’expansion sont toujours envisagés.
Impliqués de père en fils
Les Gagnon sont également reconnus pour leur implication dans la communauté. Léon vient d’ailleurs d’être réélu par acclamation au conseil municipal de Saint-Adelphe et siège depuis plus de 30 ans au conseil d’administration de la Caisse Desjardins. Il a présidé pendant 11 ans le syndicat des Éleveurs de volailles de la Mauricie et siège toujours au conseil d’administration de la Fédération de l’UPA de la Mauricie.
Les frères Sylvain et Éric ont suivi son exemple. Sylvain s’est engagé au sein de plusieurs organisations de développement économique. « Ça me semble normal de s’impliquer dans la communauté, d’être présent pour ses concitoyens », affirme-t-il. Éric a quant à lui présidé pendant plusieurs années le syndicat régional de la relève. Aujourd’hui, il se concentre sur son rôle de père de quatre enfants. Après tout, il prépare sans doute la relève… de la relève.