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BAIE-DU-FEBVRE — Les membres de la famille Dujardin auront du pain sur la planche cet automne. En plus des travaux habituels dans les champs de Saint-Elphège et Baie-du-Febvre, au Centre-du-Québec, ils réaliseront un projet d’expansion qui fera doubler la production de volailles de la Ferme Maquille.
D’origine belge, Marc Dujardin s’est installé au Québec il y a 35 ans avec sa conjointe, Martine Muyssem, ses parents, ses deux jeunes sœurs et son frère. L’aventure a cependant tourné au cauchemar lorsque la famille a constaté qu’elle avait été victime de fraude, un épisode sur lequel M. Dujardin refuse de s’attarder. « On a tout perdu, tout! » révèle-t-il simplement.
Mais tous les membres de la famille se sont retroussé les manches, et quelques années plus tard, leur petite ferme porcine de Saint-Zéphirin avait le vent dans les voiles.
Aujourd’hui, M. Dujardin et son épouse ont abandonné la production porcine. Ils exploitent avec leurs garçons Nicolas, 36 ans, et Frédéric, 32 ans, 450 hectares à Saint-Elphège, à Baie-du-Fèvre et dans les environs, où ils cultivent du maïs, du soya, du blé et des haricots.
L’aventure de la volaille
Depuis 15 ans, ils exploitent également une ferme avicole du rang de la Grande-Plaine, à Baie-du-Fèvre, auprès de laquelle ils s’approvisionnaient déjà en fumier.
La famille a fait cette acquisition parce que Nicolas venait d’obtenir son diplôme en gestion agricole à Institut de technologie agroalimentaire et voulait s’établir dans sa région natale. Ce dernier possède maintenant 20 % des parts de l’entreprise. Son frère Frédéric est lui aussi présent à la ferme, bien qu’il ne soit pas actionnaire. Il vient de lancer son entreprise de transport.
L’implication des Dujardin va bien au-delà de la ferme. Le père siège notamment au comité de négociation des prix de la Fédération québécoise des producteurs de fruits et légumes de transformation. Nicolas, lui, est administrateur au Syndicat des éleveurs de volailles de la Mauricie et du Centre-du-Québec.
Tous les membres de la famille ont le regard tourné vers l’avenir. D’autant plus qu’avec William et Cassandre, les enfants de Nicolas, une autre génération est en train de pousser.
Un deuxième poulailler Il y a quelques années, Nicolas Dujardin se plaisait à imaginer la construction d’un deuxième poulailler, aussi vaste que le premier, pour accueillir 25 000 autres volailles et ainsi doubler la production. C’est presque chose faite! La construction a commencé à la fin d’août et le nouveau bâtiment pourra accueillir ses pensionnaires d’ici quelques mois. L’investissement avoisinera les 600 000 $. « C’est encourageant de se projeter dans l’avenir quand la relève veut aller de l’avant », dit Marc Dujardin. Ce projet d’expansion prend forme 10 ans après l’incendie qui a détruit le vieux poulailler en raison d’une défaillance électrique. Quelques années auparavant, des investissements avaient été réalisés dans la modernisation des installations. La reconstruction a eu lieu au cours des semaines suivant le sinistre. |