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WARWICK — « On voit que le métier passionne mes deux enfants. Je les entends souvent dire : “Plus tard, ça va être à nous l’entreprise”, confie le pomiculteur Éric Morin. Ils touchent un peu à tout […]. C’est une richesse de faire ce travail en famille. Ça nous donne de bonnes valeurs pour affronter la vie. On réussit, mais parfois on doit se relever d’un échec. »
Les propriétaires du Verger des Horizons, Nathalie Lemieux et son conjoint Éric Morin, profitent du métier de pomiculteur pour s’épanouir en famille autour d’une même passion.
Après avoir vu ses parents lancer l’entreprise en 1975, Nathalie Lemieux tenait à préserver le cachet familial du verger lorsqu’elle en a fait l’acquisition avec Éric Morin en 2003. Le couple a misé davantage sur l’autocueillette et les activités familiales afin de donner aux visiteurs de partout au Québec la possibilité d’observer les étapes de la réalisation du produit.
Nathalie Lemieux a passé une bonne partie de son enfance au verger, tandis qu’Éric Morin a fait de même à la ferme laitière de ses parents. Le duo désirait donc assurer la continuité de ce mode de vie qui leur permettait de travailler près de ses enfants. Ainsi, Laurie et Jérémy, âgés de 12 ans et 11 ans, participent de plus en plus aux travaux agricoles.
« J’aime la diversité du travail, souligne Nathalie Lemieux. Mon conjoint avait plus d’expérience que moi pour effectuer le travail au champ. Pour ma part, j’étais plus à même d’emballer et d’écouler les produits. J’ai montré à Laurie à vendre des pommes l’an passé. Elle commence à s’habituer avec le service à la clientèle. Cette année, elle a plus confiance en elle. »
Une belle équipe
Puisque le verger compte 13 000 pommiers et une douzaine d’employés à temps plein, les défis sont nombreux et toute la famille met la main à la pâte. Le couple estime que chacun se complète dans l’exercice des tâches.
« On apprécie l’aspect humain et le contact direct avec nos clients. On touche à tout; c’est ce qui me passionne! Mon gars me suit pas mal au champ, mais il aime aussi le service à la clientèle », indique Éric Morin. Il ajoute : « Mes enfants ont compris assez vite la valeur de l’argent. Ils savent que pour en avoir, il faut travailler. »
À long terme, la famille continuera de promouvoir l’achat local. Nathalie Lemieux et Éric Morin souhaitent tous deux voir l’entreprise traverser le temps. L’expertise familiale développée au fil des ans risque de porter fruit pour une troisième génération.
Des idées plein la tête Les propriétaires du Verger des Horizons ont plusieurs projets en tête pour assurer la pérennité de l’entreprise. Après avoir triplé le nombre de pommiers en 15 ans, le couple songe maintenant à se diversifier. « On souhaiterait cultiver autre chose, indique Éric Morin. Ça pourrait être des fraises ou du blé d’Inde. J’aimerais ouvrir une fruiterie dans les prochaines années. Je veux aussi développer le cidre de glace éventuellement. » L’objectif est d’assurer une forme d’autosuffisance à long terme. Le couple achète présentement des fruits de l’extérieur pour réaliser des produits transformés à base des dix variétés de pommes offertes au verger. |