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Le ministre d’État à l’Agriculture et candidat conservateur dans Jonquière-Alma, Jean-Pierre Blackburn, est demeuré sur les positions préélectorales de son parti, mais a répété demeurer à l’écoute.
Il a commencé par défendre les réalisations de son gouvernement avant d’être questionné sur ses engagements électoraux, au premier chef le renouvellement du Cadre stratégique agricole canadien (CA-2), en 2013. Les dirigeants ont pressé le ministre d’État de s’engager à améliorer d’urgence les programmes de sécurité du revenu Agri-stabilité, Agri-flexibilité et Agri-investissement. « Les programmes Agri sont plus imprévisibles que le marché. On ne peut pas attendre CA-2 en 2013-2014. Il va être trop tard », a insisté M. Lacasse. « Est-ce que les choses peuvent changer entre-temps? Je vais essayer de demeurer réceptif », a répliqué le politicien. Président du Syndicat des producteurs d’œufs d’incubation, Gyslain Loyer a rappelé la proposition d’accord à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2008, qui aurait mis en péril la gestion de l’offre. « Comment allez-vous faire pour redresser ce papier-là et si vous n’êtes pas capables, vous engagez-vous à ne pas signer? » a-t-il lancé. « Je peux vous dire que notre gouvernement continue de protéger la gestion de l’offre. On est derrière vous autres.
Je ne peux pas vous en dire plus, a répondu le candidat conservateur. Votre réaction à l’égard de ces textes à l’OMC, je l’entends. À nouveau, on garde le cap pour essayer de protéger la gestion de l’offre », a-t-il ajouté, interpellé une fois de plus sur le sujet plus tard dans la rencontre.
Le président de la Fédération des producteurs de bovins du Québec (FPBQ), Michel Dessureault, et le dirigeant de l’UPA ont réclamé le renouvellement de l’aide financière pour le retrait des matières à risque spécifiées (MRS) chez les bovins, le temps que les technologies de traitement de ces résidus soient disponibles. En 2010, le fédéral octroyait une aide de 31,70 $/tête abattue. Toutefois, le programme n’a pas été renouvelé dans le dernier budget. Jean-Pierre Blackburn a refusé de s’avancer sur une reconduction du soutien.
« On essaie encore de mettre le focus sur le 40 M$ [le Programme d’innovation en matière de traitement des résidus d’abattoirs] pour inciter de nouvelles compagnies à en faire une rentabilité plutôt qu’une dépense. » De son côté, le président de la Fédération de la relève agricole du Québec voulait des garanties sur la poursuite, après les élections, des travaux du chantier national de la relève. « Je ne vois pas comment ce qui est amorcé peut reculer », a assuré le ministre d’État à l’Agriculture.