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En plus d’encourager la promotion des aliments du Québec, le MAPAQ souhaite assurer la prospérité de cette industrie.
La promotion des aliments du Québec est au centre du plan stratégique 2011-2014 que vient de déposer le ministre de l’Agriculture du Québec, Pierre Corbeil. Plan qui déterminera les orientations du gouvernement en vue de définir une véritable politique bioalimentaire, une fois complétées les interminables consultations sur le Livre vert.
Il est question d’offrir des aliments « au goût des consommateurs » et de renforcer la « capacité concurrentielle de l’industrie bioalimentaire ». On veut pousser le logo « Aliments du Québec » pour que les consommateurs reconnaissent la valeur et la qualité des produits d’ici lorsqu’ils poussent leur panier d’épicerie dans les allées des supermarchés. On veut également montrer une image plus verte de l’agriculture en favorisant un développement en respect avec l’environnement. On parle aussi de former un plus grand nombre de spécialistes à l’Institut de technologie agroalimentaire pour venir en renfort aux producteurs agricoles et aux transformateurs.
« À l’instar du Livre vert, ce plan stratégique marque un virage majeur par rapport au passé, un changement de culture », souligne le ministre Corbeil dans le document qu’il vient de présenter.
Il s’agit là d’intentions louables. Il faudra voir, cependant, comment cette volonté gouvernementale se traduira en actions concrètes. Personne n’est contre la vertu. Ce n’est pas d’hier que producteurs et transformateurs réclament des actions énergiques, et bien senties, pour donner un nouvel élan à un secteur d’activités considéré comme névralgique au sein de l’économie québécoise.