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La relève agricole en manque de terres a remis 12 sacs de terre au ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, pour lui rappeler l’urgence d’agir.
QUÉBEC — « Nous sommes très inquiets, a lancé le président de la Fédération de la relève agricole du Québec, Pascal Hudon. Allez-vous intervenir? » Ce à quoi Pierre Paradis a répondu : « Je l’avais vue venir, la question. »
« Je comprends que ça te préoccupe, a ajouté le ministre Paradis. On en a discuté dans la cuisine, avec ton père et ta mère. »
Pierre Paradis venait d’annoncer qu’il s’engageait à créer une table de travail pour se pencher sur les enjeux liés à la relève. « Je veux faire l’inventaire, mais je ne veux pas que la situation dérape. Je veux être informé de l’ensemble des transactions », a-t-il insisté.
Pascal Hudon, qui a remis une pétition de 3 400 noms, a ciblé la firme Pangea, de l’entrepreneur Charles Sirois, qui serait, selon lui, la source du problème d’accaparement des terres. Il a parlé « d’une gangrène qui déstructure les villages ».
Marcel Groleau, président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), a rappelé au ministre que son organisation va « maintenir la pression pour préserver nos outils » de développement.
Il a réitéré sa demande visant à limiter à 100 hectares par année l’achat de terres par un individu. « On ne propose pas un arrêt des transactions, mais pendant une année, on souhaite qu’un propriétaire ou une personne ne puisse acheter plus de 100 hectares, ce qui est déjà un bon morceau de terre », a signalé le président.
La FRAQ remet 12 sacs de terre au ministre Paradis.