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Les Québécois peuvent acheter des œufs à l’épicerie en toute confiance, car leurs producteurs se montrent intraitables sur les normes de salubrité depuis l’épisode de Salmonella enteritidis qui a causé deux décès en 1996. Ce drame a bouleversé les manières de faire dans les couvoirs et les poulaillers du Québec.
Craignant une perte de confiance des consommateurs et des autorités gouvernementales, la Fédération et ses producteurs ont mis sur pied un programme de salubrité dans lequel des tests de salmonelle sont effectués dans l’environnement de tous les troupeaux de tous les âges, de la poulette jusqu’à la fin du cycle de ponte.
L’étude épidémiologique pratiquée à la suite de l’événement avait révélé que les parents des pondeuses étaient aussi porteurs de la bactérie. C’est pour cette raison que la Fédération a voulu que tous les maillons de la chaîne participent au programme québécois de surveillance.
Ce programme prévoit que tous les pondoirs sont dépistés quatre à six fois par année par des inspecteurs de la FPOQ. Les analyses sont effectuées dans les laboratoires indépendants du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Des prélèvements sont effectués auprès des parents des pondeuses dans les couvoirs, ainsi qu’auprès des poulettes et des pondeuses.
Deux programmes plutôt qu’un
Les producteurs québécois se soumettent également au programme « Propreté d’abord, propreté toujours » développé par les Producteurs d’œufs du Canada en collaboration avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Il s’agit d’un programme du type « de la ferme à l’assiette ». Tous les risques biologiques, chimiques et physiques à la ferme ont été évalués dans un premier temps, ce qui a permis de développer des exigences à respecter par les producteurs. Une fois par année, ce sont des représentants des Producteurs d’œufs du Canada qui vont procéder à l’inspection.
Les inspecteurs vérifient l’entreposage des œufs, la température et le taux d’humidité de la chambre froide, ainsi que toutes les procédures de biosécurité. Cela inclut les équipements nécessaires pour passer d’une zone à une autre (survêtement et bottes propres, lavage et désinfection des mains). Il y a aussi la propreté du pondoir et de la salle de ramassage des œufs.
Des œufs sans hormone ni stéroïde
Enfin, les producteurs québécois respectent le Règlement sur les aliments du bétail de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, qui stipule que l’utilisation de stéroïdes et d’hormones est interdite au Canada. Ainsi, les consommateurs achètent des œufs qui ne contiennent ni stéroïde ni hormone.