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Les poulaillers ont bien évolué au Québec au cours des dernières années. Pour répondre aux demandes des consommateurs, les producteurs ont beaucoup investi dans la dernière décennie afin d’améliorer le bien-être de leurs poules.
Les poulaillers composés d’unités de logements conventionnels disparaissent graduellement du paysage québécois puisqu’il est interdit de construire de nouveaux pondoirs équipés de ce type de logement. De plus, afin d’accélérer la transition vers de nouveaux types de logements, la Fédération a mis en place un système qui encourage financièrement la conversion des pondoirs.
De nouveaux types de logement
Les logements conventionnels sont remplacés par des habitats qui permettent aux poules d’exprimer plus aisément leurs habitudes naturelles comme celles de se percher, de gratter le sol et d’étendre leurs ailes. Comme il est important pour l’oiseau de bénéficier d’une certaine intimité pour pondre ses œufs, des espaces sont aménagés afin de permettre aux poules de pondre seules à l’abri de leurs congénères.
Au 31 décembre 2023, 34 % des poules étaient dans des logements conventionnels, 39 % dans les logements enrichis, 19 % en volière et 8 % en parquet. Les logements enrichis (aménagés) sont de vastes habitats où les poules peuvent circuler à leur aise, se percher, gratter et picorer et où des rideaux ont été installés pour leur procurer l’intimité nécessaire à la ponte.
Dans un élevage en liberté sur parquet ou en volière, les poules se déplacent à volonté à la grandeur du bâtiment.
Nouveau code de pratiques
Ces changements suivent l’adoption du nouveau code de pratiques canadien publié en 2017. La révision de cet outil de référence est le résultat de cinq ans de travaux effectués par un comité formé d’une vingtaine de vétérinaires, de transporteurs, de producteurs agricoles, de détaillants, de chercheurs, de représentants gouvernementaux et d’organismes voués au bien-être animal.
Ce code comporte une feuille de route pour une transition complète vers les systèmes de logement enrichi ou en liberté. Le Québec se trouve actuellement en avance sur les objectifs puisque 66 % des poules habitent dans des logements enrichis ou en liberté, alors que les objectifs nationaux pour 2025 sont de 50 %.
Le bien-être animal ne s’arrête pas à l’habitat. Les producteurs s’assurent également que leurs animaux ne manquent de rien. Grâce à des systèmes sophistiqués, ils peuvent surveiller continuellement la consommation de nourriture, l’abondance et la qualité de l’eau, l’efficacité de la ventilation et l’exactitude de la température à l’intérieur des bâtiments. Ils surveillent aussi la propreté de la litière et les signes d’apparition de maladie. Plus les poules sont en santé, plus le travail des producteurs s’en trouve facilité et plus la production est efficace.
Assurance qualité
Les consommateurs sont assurés d’acheter des œufs provenant de poules bien traitées grâce au programme Assurance qualité des œufs. Ces œufs sont reconnaissables grâce au logo AQO placé sur les cartons d’emballage. Cette marque certifie que ces œufs sont produits conformément à des normes strictes en matière de salubrité des aliments et de bien-être des animaux, qui prévoient des inspections à la ferme et des vérifications réalisées par une tierce partie.
Les producteurs doivent continuellement maintenir leur certification à jour pour pouvoir utiliser le logo. C’est une marque reconnaissable qui assure aux consommateurs que leurs œufs sont de la plus haute qualité qui soit.