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Vous rappelez-vous les campagnes publicitaires Je craque pour toi mon coco, J’bois mon lait comme ça me plaît ou encore Peau de banane, une pub destinée à éduquer le public en montrant que le gras du porc était retiré comme la peau d’une banane avant la consommation? Ces publicités sont encore bien ancrées dans nos mémoires, mais elles ne provenaient pas de l’UPA; elles étaient créées par ses groupes spécialisés (œufs de consommation, lait, porc, bovin, pommes, etc.). L’Union des producteurs agricoles a fait ses débuts dans le monde de la publicité alors que l’agriculture était bouleversée par une crise économique mondiale et par les stratégies politiques défavorables aux agriculteurs qui souhaitaient notamment instaurer des accords de libre-échange.
epuis près de 40 ans, l’UPA développe et met de l’avant des outils pour garder le contact avec la population et valoriser le travail des productrices et des producteurs agricoles. À partir de la fin des années 1980, l’UPA présente des publicités à l’intention de la population pour parler de libre-échange, de pluies acides ou encore des états généraux du monde rural. Puis, au tournant des années 2000, l’UPA, forte de l’engouement suscité par ses actions de communication, les intensifie pour entretenir le lien précieux entre les agriculteurs et le grand public. Tous les moyens sont bons pour instaurer un dialogue entre les citoyens et celles et ceux qui les nourrissent. Aux Portes ouvertes sur les fermes du Québec s’ajoutent aujourd’hui plusieurs communications numériques et d’autres activités sur le terrain.
Le site Web de l’UPA : beaucoup plus qu’une vitrine d’information
Alors que seulement 22 % des PME québécoises étaient connectées à Internet, et que 19 % y avaient un site, l’UPA a mis en ligne son premier site Web en janvier 1996. Elle entrait dans « l’ère des communications tous azimuts et de la mondialisation des échanges en temps réel », comme le soulignait un article de La Terre de chez nous de l’époque. Le site de l’UPA s’adressait davantage aux productrices et aux producteurs agricoles. Quelques refontes de ce précieux outil numérique se sont succédé avec des cycles approximatifs de huit ans pour le rendre visuellement au goût du jour et pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs.
Depuis sa dernière refonte en 2022, le site de l’organisation présente une section pour les citoyens et citoyennes, avec de nouveaux contenus dédiés. On y découvre un portrait complet de l’agriculture au Québec, incluant des photos et des vidéos. On peut s’y inspirer pour de nouvelles recettes, accéder à une panoplie de jeux éducatifs et même trouver un emploi agricole! On y accède à l’adresse upa.qc.ca, où il est également possible de naviguer sur les sites des fédérations régionales de l’UPA.
Une infolettre gourmande et colorée, tous les deux mois
Depuis 2016, une infolettre destinée au grand public de l’UPA propose de courts articles variés. Certains traitent des événements agroalimentaires à venir, proposent des recettes à essayer, communiquent des informations sur les productions d’ici, les aliments de saison et l’autocueillette ainsi que sur la conservation et l’anti-gaspillage alimentaire. D’autres présentent des fermes et des marchés à visiter, des portraits de familles agricoles d’ici et d’ailleurs et une foule d’autres sujets selon la saison.
Médias sociaux : nous suivez-vous?
Depuis près de quinze ans, l’UPA est active dans les médias sociaux, incontournables du XXIe siècle pour témoigner de ses activités, partager des idées et interagir avec le plus grand nombre d’abonnés. D’année en année, ce nombre a augmenté de façon constante, avec un léger boom durant la pandémie. Les réseaux de l’Union lui permettent maintenant d’atteindre une couverture annuelle de plusieurs centaines de milliers de comptes auxquels sont présentées ses publications; un excellent moyen pour sensibiliser la population à la réalité agricole. De plus, le président, Martin Caron, le premier vice-président, Paul Doyon, et la deuxième vice-présidente, Stéphanie Levasseur, sont aussi actifs dans les médias sociaux avec leurs propres comptes.
Mangeons local, plus que jamais!
L’Union a lancé le mouvement et l’application Mangeons local plus que jamais! en 2020 pour inviter les Québécois à être solidaires des productrices et des producteurs en s’approvisionnant directement auprès d’eux. Depuis, l’application a été téléchargée près de 60 000 fois, ce qui démontre l’appréciation du public, et c’est sans compter les 1,4 million de visites reçues annuellement dans sa version Web. L’outil présente des fiches d’entreprises agroalimentaires et permet aux utilisateurs de les repérer sur la carte afin de les visiter et de s’approvisionner directement auprès d’elles. On y trouve aussi un blogue, un calendrier d’activités à faire dans le secteur tout au long de l’année, des circuits agroalimentaires adaptés à différents profils de visiteurs dans toutes les régions du Québec, des informations sur d’autres ressources d’achat local et même un marché en ligne! On y accède à l’adresse mangeonslocal.ca.
Kasscrout, le jeu vidéo éducatif à dévorer en famille
Avec une approche rigolote qui plaît aux jeunes, le jeu vidéo Kasscrout, lancé par l’UPA à l’automne 2020, offre aux familles une nouvelle façon de découvrir comment sont produits les aliments qui se retrouvent dans leurs assiettes. À travers leurs aventures, les joueurs sont sensibilisés à la diversité agricole du Québec et découvrent la variété des produits d’ici. Kasscrout va encore plus loin : non seulement il présente le travail des producteurs agricoles et forestiers, mais il illustre aussi les liens étroits que ceux-ci entretiennent avec les agronomes, les chercheurs, les transformateurs, les vétérinaires, les détaillants, les marchés, etc. En les informant sur les pratiques agricoles d’ici, on aide les futurs consommateurs à faire des choix plus éclairés. Le jeu se trouve à l’adresse kasscrout.ca.
Animations Kasscrout
Le jeu vidéo a donné naissance à une déclinaison physique des contenus, sous forme de jeu de société géant. Des animateurs sont recrutés au sein des équipes de l’Union et de ses fédérations régionales ou auprès des producteurs agricoles. Ils parcourent le territoire, outillés d’un panneau de jeu et de dés géants, à la rencontre des jeunes et moins jeunes pour les aider à améliorer leurs connaissances sur l’agriculture du Québec. On les retrouve à différentes occasions : expos agricoles, salons, portes ouvertes, marchés publics et autres. Pour repérer ces activités, on surveille le calendrier Mangeons local dans l’application du même nom.