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Il est rare que l’on associe caméras de surveillance, cartes d’accès et chambres fortes aux producteurs agricoles. Ces dispositifs font pourtant partie du quotidien des producteurs de cannabis autorisés, qui sont soumis à des règles de sécurité très strictes.
Steve Lamoureux, président d’Hortimed, à Hemmingford, exerce ses activités dans un bâtiment d’environ 10 000 pieds carrés… qui compte non moins d’une soixantaine de caméras de surveillance! « Dans toutes les pièces où l’on trouve du cannabis, il y a une caméra », précise-t-il.
En gros, les producteurs doivent adopter des mesures rigoureuses de contrôle des stocks et de sécurité physique, notamment en installant des obstacles à l’entrée et en assurant une surveillance visuelle des installations à l’aide de systèmes de détection d’intrusions. Ils doivent également tenir des registres très rigoureux de l’entrée et de la sortie de chaque personne dans le bâtiment et dans chaque pièce et disposer d’une génératrice, question de poursuivre la surveillance et d’éviter que des gens restent coincés dans une pièce en cas de panne d’électricité.
La réglementation exige également que le précieux cannabis séché soit entreposé dans une chambre forte à la fin de chaque journée de travail. Et pour le transport des produits finis, Hortimed fait appel à des sociétés de transport qui sont dotées de protocoles rigoureux et d’assurances solides.
« Heureusement, le gouvernement a tendance à assouplir la réglementation avec le temps, dit Steve Lamoureux. Si je construisais un nouveau bâtiment, je ne serais pas obligé d’installer autant de caméras de surveillance. »
Et qui dit sécurité, dit également sécurité dans l’embauche des employés. Pas évident considérant la pénurie de main-d’œuvre… « Nous sommes chanceux, car nous avons une bonne équipe, dit Steve Lamoureux. Je ne suis pas inquiet. À l’embauche, nous expliquons clairement la situation aux employés et tout se passe bien. »
M. Lamoureux a eu la chance de ne connaître ni vol ni vandalisme dans ses installations, et dit n’avoir eu connaissance d’aucun incident chez d’autres producteurs. Comme quoi les protocoles sont efficaces!
Suzanne Gauthier, collaboration spéciale