Des producteurs laitiers de différentes régions du Québec triés au hasard nous disent quel est l’équipement dont ils ne pourraient pas se passer cet hiver.

Pour certains, il s’agit d’un équipement majeur de leur ferme, alors que pour d’autres, c’est la technologie qui l’emporte en leur fournissant des données précieuses. Dans tous les cas, ils considèrent que ces équipements leur facilitent la tâche et permettent parfois de compenser le manque de ­main-d’œuvre qui persiste dans cette industrie.

Dominic Drapeau, Ferme Drapeau et Bélanger, Sainte-Françoise

Dominic Drapeau, de la Ferme Drapeau et Bélanger, ne pourrait plus se passer de son autochargeur ­Siloking pour faire ses rations d’ensilage. Il l’apprécie pour le confort qu’il offre à l’opérateur et pour son efficacité. La vrille coupe l’ensilage et l’envoie dans le mélangeur. « Cela nous épargne bien des déplacements lors du chargement », dit-il. La coupe est droite, sans infiltration d’air. L’autochargeur permet aussi de ­valoriser les refus qu’il peut redistribuer aux taures de la relève. Quant à Dominique, disons qu’il est satisfait de cet équipement tous les mois de l’année.

Lysanne Pelletier, Ferme Pellerat, Saint-Roch-des-Aulnaies

Selon Lysanne Pelletier, de la Ferme Pellerat de Saint-Roch-des-Aulnaies, l’équipement dont elle ne pourrait plus se passer est un logiciel de détection des chaleurs. « C’est nos yeux dans l’étable quand on n’est pas là. Il nous permet de savoir quel est le bon moment pour inséminer et les retours en chaleur des vaches munies d’un collier », dit-elle.

Maxime Laroche, Ferme La Seigneurie, Saint-Camille

Pourquoi Maxime Laroche mentionne-t-il que son GPS est un outil dont il ne pourrait pas se passer en hiver? L’agriculteur profite de la saison hivernale pour recueillir et analyser les données recueillies au cours de l’été, ce qui lui permet de prendre les meilleures décisions la saison suivante. Son GPS continue de le guider en hiver, mais pour faire les meilleurs choix dans le futur. En été, cet équipement est un objet précieux pour guider les opérations sur le terrain à partir des applications.

Martin Lavallée, Ferme Belvallée, Saint-Marc-sur-Richelieu

Martin Lavallée, de la Ferme Belvallée, croit que les silos fosses sont vraiment ce qui convient le mieux à la période hivernale. « Je ne pourrais plus me passer de mes bunkers et mes meules. En hiver, c’est beaucoup plus simple que n’importe quel autre système mécanisé », dit-il. Martin insiste sur le fait qu’ils demandent moins d’entretien et moins de réparations mécaniques, ce qui est un réel avantage en hiver où les risques de bris mécaniques sont plus grands, comme il le rappelle.

Sylvain Landry, Ferme Lansi, Saint-Albert

Comme plusieurs agriculteurs, Sylvain Landry doit faire face à la pénurie de main-d’œuvre, surtout en hiver. Pour y remédier, il a commencé à équiper sa ferme de robots de traite en 2001. L’homme qui effectue le transfert de sa ferme à ses fils ajoute que la ferme en compte aujourd’hui 17, comparativement à 4 il y a 20 ans. Une chose est certaine : il ne pourrait plus s’en passer pour remplacer les employés, qui se font de plus en plus rares.

Maurice Gagnon, collaboration spéciale

Cet article a été publié dans l’édition de novembre 2022 de notre magazine L’UtiliTerre, à lire ici.