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Les courgettes m’ont toujours intriguée. Avec leurs feuilles immenses et leurs fleurs d’un jaune maïs sublimes, elles captent notre attention de loin.
Et que dire de leur goût? Les courgettes font merveille dans les sautés, les muffins ou en relish. On déguste souvent les premières de la saison avec une petite sauce trempette. J’utilise aussi des courgettes râpées dans mes sauces à spaghetti. C’est le cas de le dire, elles servent à toutes les sauces.
Pour avoir une récolte de premier choix, il faut quelques notions de base. Premièrement, la courgette adore une terre riche. Nos grands-parents la plantaient directement avec les citrouilles sur un vieux tas de fumier et ils avaient raison. C’est une gourmande, à n’en pas douter. Si votre terre est glaiseuse ou très pauvre, il est préférable de cultiver vos courgettes sur une butte de vieux fumier ou bien une butte de terre à jardinage où vous aurez au préalable mélangé du compost en grande quantité avec des restes de foin ou de paille. En effet, elle a un autre besoin : il lui faut une terre qui retient bien l’humidité.
Elle déteste les sols acides. Un pH entre 6 et 7 est un milieu propice pour elle. N’utilisez pas de terre noire pour sa culture, car celle-ci est trop acide pour elle. Ne lui mettez pas non plus de la ripe ou du bran de scie de bois mou. L’acidité qu’ils dégagent en se décomposant ne lui plaira pas du tout.
Mildiou et « bout brun »
Elle est souvent victime du mildiou. Vous savez, cette poudre blanche qui attaque les feuilles? Si vous en avez eu l’an passé, ne la replantez pas au même endroit, car ce champignon hiverne dans le sol et à la première occasion, il attaquera à nouveau vos plants. Faites la rotation des cultures. C’est très important pour la santé de vos courgettes.
Souvent, on voit des courgettes avec le bout brun et pourri. C’est signe d’une mauvaise pollinisation ou bien d’une carence en potassium. Sur les plants, il y a des fleurs mâles et femelles. Les fleurs mâles sont plus nombreuses et sont très apparentes. Elles possèdent en leur centre l’étamine qui porte le pollen. Si vos pollinisateurs ne sortent pas quand il pleut ou qu’il fait trop chaud, vous devrez polliniser vous-même vos fleurs femelles. En effet, ces fleurs ne durent qu’une journée. Vous prenez l’étamine – ou, comme je dis souvent, la « pine » du mâle – et vous venez frotter le centre de la fleur femelle. Vous la reconnaîtrez facilement; elle possède en son centre de petites boules. Si vous le faites vous-même, vous serez sûr du résultat.
Plantez-les à assez bonne distance les unes des autres. Des plants trop coincés qui gardent trop longtemps l’humidité sur leur feuillage sont propices au mildiou. Si elles en sont atteintes, faites attention à ne pas mouiller les feuilles lors de l’arrosage et mettez un paillis de paille ou de feuilles mortes. Traitez avec de la bouillie soufrée. N’attendez pas que la maladie soit trop avancée, car le plant risquerait de mourir.
Si j’avais le temps, je vous donnerais ma fameuse recette de relish aux zucchinis. C’est avec elle que j’ai conquis le cœur de mon mari, « Minou ».