Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Après « maman » et « papa », le premier mot que j’ai appris était « tracteur ». Ma passion pour l’agriculture remonte à mes premiers souvenirs. J’ai grandi entouré par l’agriculture, et même si j’aimais cela, je ne pensais pas en faire ma vie en voyant les défis quotidiens auxquels mes parents devaient faire face. Je percevais ces sacrifices comme énormes, sans bénéfices apparents immédiats.
C’est pourquoi, lorsque je suis allé au cégep, j’avais l’intention de me diriger vers le domaine de la finance. Cependant, une fois au cégep, j’ai ressenti un manque profond. L’agriculture me manquait. J’ai réalisé que c’était ce que je voulais vraiment faire.
Lors d’un cours, j’ai partagé cette décision avec ma professeure de mathématiques. À ma grande surprise, elle a ri devant toute la classe, affirmant que je manquais d’ambition et que je choisissais la voie facile.
Par la suite, j’ai poursuivi mes études à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, puis à l’université. Ces formations m’ont permis d’acquérir la base de connaissances nécessaire pour exercer le métier d’entrepreneur agricole.
Mon objectif est de faire connaître notre belle profession et de montrer les défis quotidiens que représente l’agriculture aux citoyens n’ayant aucune connaissance dans ce domaine. C’est ainsi qu’est née l’idée de ma chaîne YouTube (Agribio) et de mon implication auprès de la relève. Je crois que c’est important de sensibiliser les jeunes agriculteurs à l’importance d’être fiers de notre métier et d’en parler avec passion!