Depuis que je suis toute petite, j’adore les animaux. Je suis née et j’ai été élevée dans une ferme laitière, alors les animaux ont toujours fait partie de ma vie. C’est probablement l’une des raisons qui m’ont donné envie de reprendre l’entreprise familiale et de faire mes études en agriculture. J’effectue présentement ma technique en Gestion et technologies d’entreprise agricole.

Après mes études, j’aimerais pouvoir reprendre la ferme et commencer à acquérir des parts dans l’entreprise. La ferme familiale a environ 85 têtes, dont environ 40 vaches en lait et le reste qui est la génération future. Nous avons en majorité des Jersey, race vers laquelle nous sommes en transition, mais il nous reste encore quelques Holstein.

Si je reprends l’entreprise, j’aimerais l’agrandir et l’améliorer, notamment d’un point de vue environnemental. C’est un sujet que l’on entend de plus en plus parler de nos jours.

Pour le développement de l’entreprise, j’opterais pour l’installation d’un robot de traite. Dans notre cas, l’ajout d’un robot de traite nécessite un gros investissement, car on doit agrandir le bâtiment pour assurer un meilleur confort des animaux dans la ferme. La tâche à exécuter ne serait pas nécessairement moins longue, mais un robot nous permettrait d’avoir une plus grande flexibilité dans l’horaire. 

C’est bien beau avoir tous ces projets, mais je ne pourrai pas les effectuer toute seule. Ces projets vont être portés à réflexion avec l’inflation et les taux d’intérêt qu’il y a présentement. Avec ces changements, il faut tout de même penser à la pérennité et à la viabilité de l’entreprise ainsi qu’à sa rentabilité. En plus du volet laitier, il y a une érablière de 3 500 entailles qui se trouve sur la terre. J’aimerais la développer pour atteindre 5 000 entailles afin d’optimiser les revenus.  

En collaboration avec la Fédération de la relève agricole du Québec