Manger notre terroir, c’est encourager sa vitalité

Intrigué par la nature et l’environnement depuis toujours, c’était seulement une question de temps avant que le milieu agricole m’appelle.

J’ai grandi à Montréal et étudié en géographie et en environnement, où j’ai pu approfondir mes connaissances entre l’humain et son milieu naturel. C’est en faisant la rencontre de ma conjointe, en 2013, qui étudiait en agronomie, qu’il est devenu clair pour moi que je voulais m’impliquer dans ce domaine. J’ai donc fait le DEP en horticulture au Centre de formation agricole de Mirabel pour développer mes compétences techniques. En baignant dans le milieu, j’ai pu développer mon réseau.

J’ai travaillé pendant quelques années avec plusieurs producteurs agricoles et maraîchers, en acériculture, en pépinière et dans des vergers. Après m’être établi à Oka, en 2021, j’ai participé à l’implantation d’un potager éducatif à l’Abbaye d’Oka et à la formation de jeunes âgés de 9 à 14 ans, avec l’organisme École-O-Champ. Depuis 2023, le nouveau chef de l’Abbaye, Ian St-Pierre Brinkmann, s’intéresse au marché de proximité et aux produits frais pour le bistro. Il nous a donc apparu normal et cohérent que les produits du potager servent au restaurant. Grâce à cette entente, je planifie la production en fonction des besoins du bistro. On y fait pousser principalement des fines herbes, des fleurs comestibles, des fleurs de courgettes et des courgettes, des tomates, des melons, des haricots, des cerises de terre, des légumes racines et des verdures. Cette alliance permet de valoriser le travail du maraîcher et de faire découvrir la fraîcheur dans l’assiette des clients du bistro.

Manger notre terroir, c’est encourager sa vitalité et celle de notre région. C’est en ce sens que je m’implique auprès de ma municipalité en tant que conseiller municipal et dans plusieurs comités en lien avec l’agriculture et l’environnement.

La passion et la générosité des entrepreneurs bioalimentaires contribuent et font grandir mon sentiment d’appartenance envers ce domaine si vital. J’ai pu, grâce à toutes ces personnes qui m’ont aidé, développer mon propre projet, et j’essaie à mon tour de partager ma passion avec d’autres. Maintenant papa de deux filles, je souhaite que mes enfants puissent grandir dans un milieu de vie où elles pourront comprendre le parcours de nos aliments et avoir accès à toute cette belle fraîcheur pour leur santé.  


En collaboration avec la Fédération de la relève agricole du Québec