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Avec l’année 2023 à laquelle nous avons fait face, plusieurs problèmes sont sortis du lot quant à l’aide octroyée aux producteurs agricoles.
Pour commencer l’année, la sécheresse du printemps a eu un énorme impact sur la levée de nos cultures maraîchères en provoquant une levée inégale de celles-ci. Pour en ajouter une couche supplémentaire, 2023 a eu une saison estivale fraîche et très pluvieuse qui a affecté non seulement les cultures maraîchères, mais aussi les grandes cultures.
Plusieurs producteurs ont donc vécu bien du stress tout au long de l’année, car certaines cultures sont trop peu représentées à l’assurance récolte. En effet, les normes de pourcentage de perte aux champs sont souvent sous-représentées par rapport aux valeurs réelles.
Ceci implique qu’un producteur agricole avec une entreprise bien établie a moins besoin de ces aides pour survivre. Cependant, pour une relève agricole qui débute dans le métier avec les taux d’intérêt actuels, les chances pour que son entreprise soit pérenne sont grandement réduites, car toutes ces incertitudes peuvent donner des cheveux gris par moments.
Sans parler de toutes les réglementations et les papiers pour pouvoir vendre ses premiers produits. Alors, pour être un producteur agricole, il ne faut pas craindre de ne pas compter ses heures. Il faut toujours être le plus efficace possible pour compétitionner avec tous les autres joueurs du secteur, qui sont souvent à plus d’une centaine de kilomètres de nous dans mon secteur d’activité. Il y a plusieurs années, le compétiteur pouvait être dans le village voisin. Aujourd’hui, il peut être dans le pays ou le continent voisin!
La société aussi impose son lot de défis. Sur les tablettes à l’épicerie, il faut toujours présenter les beaux légumes parfaits. Je dois vous dire qu’ils ne sortent pas tous de la terre sans avoir de défauts, surtout cette année, après la météo qui a créé plusieurs chocs aux aliments. Chez Produits Mont-Blanc, on a livré nos premiers choux plats au Costco. Malgré la météo, on aura réussi à obtenir une belle récolte.
Même avec tous ses défis, ses difficultés et ses mauvais côtés, l’agriculture reste le plus beau métier du monde.
En collaboration avec la Fédération de la relève agricole du Québec