Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Je ne suis pas une relève traditionnelle. Personne de ma famille n’est dans le domaine agricole. J’ai eu la piqûre de l’agriculture par mon emploi étudiant, durant mon secondaire, en travaillant chez le voisin de mes parents. J’ai ensuite décidé de réaliser mes études en gestion d’entreprise agricole à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) et puis de les poursuivre au baccalauréat en agroéconomie. Lors de mes études, j’ai eu l’occasion de faire plusieurs stages dans diverses entreprises. J’ai même eu la chance de découvrir le côté des intervenants, grâce à mon stage professionnel universitaire. J’ai réalisé celui-ci dans le domaine du financement, domaine qui est devenu par la suite celui de mon emploi extérieur. Durant mon parcours scolaire, je n’aurais pas pensé à l’ensemble des outils que ces stages pouvaient m’apporter pour le futur. J’avais l’impression, à l’époque, que c’était simplement une étape pour compléter mes crédits scolaires.
Dans mon cas, j’avais tout à apprendre, car je ne venais pas du milieu, mais la réflexion s’appliquerait également à des relèves traditionnelles. Aujourd’hui, je m’implique dans l’entreprise agricole de mon conjoint, et mon expérience aquise lors de mes stages m’est utile presque quotidiennement. Par exemple, mon expérience dans le domaine du financement ne m’a pas uniquement appris à faire des prêts, mais également à collaborer avec différents intervenants, tels que des notaires, des comptables, des fiscalistes, des conseillers en gestion, des directeurs de compte dans les institutions, etc. Cela m’a donc apporté des outils pour mieux collaborer avec les intervenants de notre entreprise. Je suis plus en mesure de comprendre les documents qu’ils me fournissent, leur langage et leur réalité. Les stages dans les entreprises laitières m’ont apporté, quant à eux, des idées pour des méthodes de travail diverses, des installations différentes et des méthodes de gestion et de mentalité avec les différents gestionnaires que j’ai côtoyés. C’est un ensemble d’éléments qui permettent d’améliorer constamment la gestion de notre entreprise.
Je recommande à tout le monde de sortir de son train-train quotidien pour aller chercher des outils. Ce n’est pas nécessaire de le faire pour une longue durée, une simple implication de quelques soirs par année dans un comité quelconque, une visite chez un voisin ou une rencontre plus longue avec un intervenant permettent d’aller chercher des outils qui vous seront utiles. Dans le contexte économique actuel, ces ressources peuvent faire toute la différence.
En collaboration avec
la Fédération de la relève agricole du Québec