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Les histoires de relèves sont toutes différentes les unes des autres. Il y a parfois des hauts, des bas et des remises en question. En tant que jeune de la relève agricole, c’est la passion de l’agriculture qui nous motive à choisir ce métier, ce mode de vie. Dans mon cas, cette passion m’a été transmise par mon père, mon oncle et mon grand-père avec qui j’ai la chance de travailler au quotidien.
Cela fait de moi la 7e génération à reprendre la ferme familiale. Je trouve que l’aspect familial est très important en agriculture. Oui, nous sommes des membres de la famille, mais nous sommes aussi une équipe qui se complète aussi bien dans les champs que dans la ferme laitière. Grâce à leur présence à la ferme et à leur soutien, j’ai eu la chance d’aller faire un baccalauréat en agronomie à l’Université Laval. À la suite de l’obtention de mon diplôme en décembre 2022, j’ai été engagé par Novago Coopérative comme expert-conseil – ruminants. Le travail d’équipe dans la ferme me permet de jumeler les deux emplois simultanément. Mon métier d’agronome me permet de voir ce qui se passe dans les fermes laitières, d’en apprendre beaucoup et d’appliquer certaines méthodes de travail à la ferme chez moi.
Dès mon jeune âge, j’ai été initié à l’agriculture. J’étais à la ferme avec les vaches, je faisais mon petit tour de tricycle dans la ferme et j’ai fait des tours de tracteurs à n’en plus finir. J’ai aussi grandi en voyant mon grand-père s’impliquer dans plusieurs conseils d’administration dans la région. Cela m’a donné envie de m’impliquer dans la relève agricole de Lanaudière en devenant administrateur et représentant de la relève dans mon syndicat local de l’Union des producteurs agricoles. Mon implication dans ce groupe me permet d’en apprendre davantage sur les enjeux qui touchent l’agriculture, de rencontrer des jeunes de la relève et de connaître leur réalité.
En tant que relève, il faut regarder le présent, mais surtout l’avenir. En production laitière, la présence de la gestion de l’offre permet une belle stabilité, bien que celle-ci ait été touchée par les derniers accords commerciaux. C’est donc pourquoi il faut penser à l’avenir et à la protection de la gestion de l’offre, car sans ce système, les plus petites fermes laitières auraient tendance à disparaître. Pour ce qui est des perspectives d’avenir de l’entreprise, étant donné le prix élevé des terres dans ma région, il est difficile d’avoir une croissance de ce côté-là. C’est donc pourquoi les prochains investissements de la ferme seront consacrés à la production laitière, dans le but d’assurer la pérennité de l’entreprise familiale et de la transmettre à une 8e génération.
En collaboration avec
la Fédération de la relève agricole du Québec