Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Alors que j’écris cette première chronique, le 9 avril, la neige tombe à gros flocons, vous savez une neige de fin novembre.
Justement, nos prairies ? Comment ont-elles traversé la saison de repos ? Combien de plants vont peupler nos hectares de surfaces fourragères ? C’est le défi de chaque printemps, l’enjeu est majeur. On ne le dira jamais assez, les plantes fourragères sont à la base du plus gros secteur de la production agricole du Québec. Il en est ainsi dans bien des régions à travers le monde.
Toutes les semaines, jusqu’à la fin du mois d’octobre, les lecteurs de La Terre de chez nous auront l’occasion de lire des articles se rapportant à la production fourragère. Les auteurs seront tantôt des scientifiques, des conseillers ou des chercheurs. Toutes et tous ont le mandat de vulgariser, d’attirer l’attention et de nous éveiller à des enjeux qui touchent la société en général.
Le colloque Plantes fourragères du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) a eu lieu à Sainte-Julie, le 20 février. Ce fut un succès de participation. Le thème de l’adaptation des plantes fourragères dans un contexte de changement climatique était le sujet principal. L’événement post-colloque, qui a eu lieu le lendemain, a permis à un groupe restreint de personnes de traiter le sujet plus en détail.
En novembre 2017, les intervenants représentant la filière des plantes fourragères ont mandaté le Conseil québécois des plantes fourragères (CQPF) de créer le Pôle d’expertise en plantes fourragères du Québec (Pôle PFQ). Avec l’aide de deux consultants, Isabelle Charron, présidente du Groupe Agéco, et Camil Dutil, directeur principal Services-conseils chez Demers Beaulne, le CQPF a donc déposé au ministère de l’Agriculture, début février, le rapport Plan d’affaires stratégiques du Pôle d’expertise en plantes fourragères du Québec. Le CQPF a maintenant les outils nécessaires pour rallier les producteurs agricoles, les intervenants impliqués dans la filière et les divers niveaux de gouvernement afin de donner vie à cet important projet mobilisateur.
Nous remercions les responsables de La Terre de chez nous de réserver cet espace à la chronique du CQPF. Nos fidèles collaborateurs ont tout le talent qu’il faut pour nous faire vivre une saison fourragère palpitante.
Alphonse Pittet, président du CQPF