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Mine de rien, le Conseil québécois des plantes fourragères (CQPF) souligne cette année ses 35 ans d’existence.
Alors que la culture des plantes fourragères et pérennes est au cœur de l’actualité, notamment pour leurs vertus agroenvironnementales et leur capacité à séquestrer le carbone dans le sol, le CQPF relève ses manches pour recruter des membres, une condition capitale pour lui permettre de mener à bien sa mission et ses objectifs, en plus d’assurer son autonomie financière.
« Certains croient à tort que le CQPF ne s’adresse qu’aux producteurs de foin de commerce, mais dans les faits, tous ceux qui ont des ruminants auraient intérêt à devenir membres, souligne Serge Pageau, agent de développement au CQPF. Le fourrage sert à nourrir les animaux et on sait que la performance est directement liée à la qualité de l’alimentation. »
Pour produire de meilleurs fourrages, un producteur a tout avantage à être à l’affût des dernières nouveautés, tendances et techniques de production, et c’est exactement le mandat du CQPF. « Ce qu’on veut, c’est de partager le plus d’information possible à toute la filière du secteur fourrager. On veut transmettre le savoir, partager les connaissances et les résultats des recherches jusqu’aux producteurs. Produire ses fourrages pour nourrir ses animaux, c’est un peu comme avoir son garde-manger à la maison. Ça aide à réduire les coûts de production. En revanche, ce n’est pas parce que tu fais du foin que tu fais nécessairement du bon foin », poursuit M. Pageau.
S’armer contre les changements climatiques
De l’avis des experts, l’augmentation des superficies de production de plantes fourragères est l’une des meilleures armes pour lutter contre les changements climatiques. Cela contribuerait d’ailleurs aux cinq objectifs mis de l’avant par le plan d’agriculture durable du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), soit de réduire l’usage de pesticides, d’accroître la biodiversité, d’optimiser la gestion de l’eau, d’améliorer la santé et la conservation des sols et d’optimiser la gestion des matières fertilisantes.
« On travaille fort pour aller chercher des subventions et des commanditaires. Le MAPAQ nous est d’une grande aide, mais pour mener à bien nos projets, ça nous prend plus de revenus. Les plantes fourragères auront un rôle déterminant à jouer au cours des années à venir. Devenir membre du CQPF (un abonnement coûte environ 1 $ par semaine) contribue à soutenir le secteur et à s’assurer que tous aient accès aux connaissances pour faire face aux défis de l’avenir », dit-il.
Deux défis pour l’avenir
Le CQPF entrevoit l’avenir avec beaucoup d’optimisme et aimerait, au cours des prochaines années, être capable d’assurer son autonomie financière. De plus, la création d’un pôle d’expertise en plantes fourragères (Pôle-PFQ), projet ralenti en raison de la pandémie, est toujours dans les plans du CQPF. « On veut créer une entité indépendante et autonome qui saura transmettre aux producteurs toute l’information, les connaissances ou nouveautés en lien avec les plantes fourragères », conclut M. Pageau.
Pour plus d’information ou pour devenir membre du CQPF, rendez-vous sur www.cqpf.ca.