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Le document de la planification stratégique du secteur québécois des plantes fourragères 2018-2022 est disponible sur le site cqpf.ca.
En collaboration avec les divers acteurs du secteur, les membres du conseil d’administration du Conseil québécois des plantes fourragères (CQPF) ont officiellement livré le document lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme, le 15 février dernier.
Voici le résumé du portrait du secteur des plantes fourragères et bio-industrielles pérennes en 2018 :
On assiste à une baisse du nombre d’entreprises agricoles produisant des fourrages et à un recul de la superficie totale consacrée aux plantes fourragères. Les rendements, plutôt faibles en moyenne, fluctuent au rythme des conditions climatiques. De plus, on observe une hausse de la grosseur du troupeau de vaches laitières correspondant à l’augmentation du droit de produire dans le secteur laitier, mais également une baisse dramatique du nombre de vaches de boucherie affectant l’exploitation de terres souvent marginales. Cependant, on constate une remontée spectaculaire des revenus tirés de la vente de foin commercial et d’autres produits connexes.
Dans le but de dynamiser l’ensemble du secteur, les auteurs de ce portrait proposent plusieurs avenues, dont la création d’un pôle d’expertise en plantes fourragères. Évidemment, il reste encore beaucoup à accomplir avant de pouvoir bénéficier des résultats concrets du futur pôle. Par contre, l’objectif est de le rendre opérationnel avant la fin de 2018. Les besoins sont immenses. Certains sont convaincus qu’il faut relancer un réseau d’essais répondant aux exigences actuelles dans le but de profiter de la croissance du marché du foin sec de haute qualité. Les entrepreneurs de ce secteur croient qu’il est temps de développer des centres de conditionnement où l’on pourra sécher, trier et classer les différents lots, et en organiser l’expédition.
Au moment d’écrire ces lignes, le ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, part en tournée pour présenter publiquement la nouvelle politique bioalimentaire. Ayant participé aux divers travaux préparatoires à cet exercice, nous avons la conviction que les plantes fourragères s’inscrivent naturellement dans plusieurs axes de développement du secteur agroalimentaire.
En conclusion, je souhaite aux producteurs de fourrages d’excellentes récoltes 2018, à la hauteur des efforts que tant de personnes impliquées dans le secteur des plantes fourragères déploient avec passion. Je compte sur vous, chroniqueuses et chroniqueurs, pour démontrer la vitalité de l’industrie. Vous nous y avez habitués grâce à la transmission du savoir.
Alphonse Pittet, président du CQPF