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Est-ce la production fourragère qui sert mal les producteurs ou les producteurs qui ne voient pas leur intérêt dans les fourrages? Toujours est-il que la superficie en foin cultivé ne cesse de décroître et est maintenant bien en deçà de 650 000 hectares.
On peut faire mieux en matière de rendements, de qualité, de conduite des pâturages et de conservation. On peut aussi faire mieux pour développer le potentiel commercial et mettre à profit sa grande valeur agronomique et esthétique.
Pour l’éleveur, faire mieux avec les plantes fourragères, c’est en connaître la valeur ainsi que la gestion. Cela implique aussi d’en comprendre l’utilisation par l’animal. Pour le producteur de foin commercial, c’est de savoir comment satisfaire une clientèle et obtenir des prix supérieurs et réguliers. C’est aussi d’en comprendre les bienfaits dans la rotation.
Même si nous pouvons faire mieux, cela ne veut pas dire que nous n’avons pas progressé. Au contraire, le Québec est le plus grand utilisateur (en %) de semences fourragères certifiées au Canada. Nous avons été parmi les premiers à adopter et maîtriser l’enrobage. Cependant, on voit encore trop de balles se gaspiller le long des routes, de champs infestés de mauvaises herbes et de lots de foin qui ne répondent pas aux exigences des acheteurs. Il reste encore de la place pour dégager une profitabilité intéressante.
La chronique du Conseil québécois des plantes fourragères amène chaque semaine de l’information nous permettant de faire mieux avec les plantes fourragères.