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Vous le savez, il n’en coûte pas plus cher de faire des fourrages jeunes et de bonne qualité. La période des récoltes de fourrages approche, c’est le temps d’y voir.
La récolte de certaines graminées se fait très tôt en saison. Le dactyle, par exemple, passe du stade pré-épiaison à épi en l’espace d’une semaine. Il perd ainsi en qualité très rapidement. Il est possible de faire d’excellents fourrages à partir de dactyle, de fléole ou de tout autre fourrage, mais il faut les faucher à temps. Une bonne stratégie sera d’établir des prairies ensemencées de différentes variétés ou espèces. Cette pratique va permettre d’en allonger la période de fauche au stade optimum de végétation.
Lorsque les fourrages poussent lentement, ils contiennent plus de sucres et, par le fait même, plus d’énergie. Malheureusement, nous n’avons pas de contrôle sur la température. Malgré tout, une plante jeune contient plus de sucres qu’une plante plus vieille, donc plus d’énergie pour la vache.
Voici deux exemples de rations. Toutes deux contiennent 6 kg de foin sec. Cependant, la ration 1 contient un foin fait jeune et la ration 2 contient un foin tardif. Notez les différences :
Une diminution de la protéine et de l’énergie du foin aura une incidence sur le coût d’alimentation et la quantité d’aliments à servir. Il est difficile de faire du lait avec des fourrages de moins bonne qualité. C’est facile de maximiser la qualité des fourrages quand dame Nature le veut bien.
Andrée Bourgeois, directrice du service technique laitier pour l’est chez Nutreco Canada