Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Depuis plusieurs décennies, les températures augmentent, la saison de croissance s’allonge et les jours très chauds sont de plus en plus fréquents. Selon les scientifiques, ces changements continueront de s’amplifier et auront des conséquences notables pour la production des plantes fourragères. D’où l’importance, pour le milieu agricole, de réagir dès maintenant.
Impacts agronomiques des changements climatiques
Les effets des changements climatiques varieront suivant les régions et les espèces cultivées. Pour la fléole des prés, par exemple, on anticipe un stress thermique plus grand en été ainsi que des épisodes de stress hydrique plus fréquents et plus intenses, ce qui affectera négativement sa repousse estivale. Par contre, sa croissance pourrait débuter 10 à 20 jours plus tôt au printemps et se terminer 10 à 15 jours plus tard à l’automne.
Cet allongement de la saison de croissance, combiné à la réduction de l’intervalle entre les coupes (en raison d’un cumul de degrés-jours plus rapide) et à la possibilité de récolter une coupe additionnelle, devrait se traduire par un meilleur rendement annuel d’ici 2050 un peu partout au Québec, notamment dans les régions de climat frais comme le Bas-Saint-Laurent et le Lac-Saint-Jean.
Impacts environnementaux de la production des fourrages
Compte tenu de l’augmentation des rendements et du nombre de récoltes, des doses d’application d’azote plus élevées pourraient être requises, ainsi qu’une plus grande consommation de combustibles fossiles. Par conséquent, les pertes d’azote (sous différentes formes) dans l’environnement et les émissions de dioxyde de carbone (CO2) pourraient s’accroître.
Stratégies à adopter
Pour échapper aux contraintes liées aux changements climatiques, en modérer les conséquences préjudiciables ou même en tirer avantage, différentes stratégies peuvent être mises de l’avant : l’utilisation de mélanges fourragers multiespèces, une gestion améliorée des pâturages ou la mise en place de systèmes agroforestiers intercalaires, entre autres.
Pour en apprendre davantage sur plus d’une quinzaine de stratégies d’adaptation, de résilience ou d’atténuation, mais aussi sur les plantes fourragères et leur production, il est possible de consulter le volume 1 de la2e édition du Guide de production Plantes fourragères, publié récemment par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (sur craaq.qc.ca).
Cette chronique est une présentation du