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Le sursemis est une technique visant à renforcer ou à compléter la flore existante d’une prairie sans détruire complètement la végétation en place. Le regarnissage est également synonyme de sursemis.
Dommages hivernaux, établissement insatisfaisant, changement de la composition de la prairie ou encore maintien de la productivité sont toutes de bonnes raisons d’opter pour le sursemis.
Il faut savoir faire une bonne évaluation du champ qu’on souhaite améliorer. Est-ce qu’il y a des espaces à nu au sol? Est-ce que le champ a beaucoup de mauvaises herbes? Qu’est-ce qui cause les problèmes de dommages hivernaux ou de mauvais établissements?
Cette méthode demande une bonne connaissance des besoins spécifiques de chaque plante ainsi qu’une gestion adaptée du calendrier de semis pour optimiser les chances de réussite. Il faut intervenir le plus rapidement possible pour occuper l’espace avec des plantes fourragères avant que les mauvaises herbes ne s’installent. Toutefois, les mois de juin et de juillet ne sont pas à privilégier pour les sursemis, en raison des conditions généralement plus chaudes et sèches. Le mois d’août est particulièrement intéressant pour réussir son sursemis.
La dose de semis utilisée va varier en fonction de l’état initial de la prairie, de l’équipement utilisé et du choix des espèces. Les espèces les plus efficaces pour s’établir rapidement en sursemis sont le trèfle rouge, le dactyle et le ray-grass, mais il n’est pas impossible d’établir les autres espèces fourragères avec succès.
Différents équipements peuvent être utilisés pour faire le sursemis, des semoirs à céréales en semis direct en passant par les équipements spécialisés conçus pour le sursemis. Un élément clé du succès est le contact sol-semence et un bon positionnement de la semence dans le sol, pour assurer toutes les conditions gagnantes à son établissement.
C’est possible d’améliorer la qualité de nos prairies, mais il faut prendre le temps de se poser les bonnes questions et de travailler de la bonne façon avec les bonnes espèces.