L’économie est vigoureuse au Canada et notre pays demeure un premier choix pour de nombreux immigrants. Pour nous, les producteurs agricoles, ce sont autant de personnes qu’il faut nourrir. On doit aussi s’adapter aux habitudes alimentaires qui évoluent.

L’exemple du gras animal est intéressant. Il n’y a pas si longtemps, il fallait bannir le bacon, la crème, le beurre, le lait entier, les œufs, le bœuf… Maintenant, c’est le sucre qui est l’ennemi à la mode. On peut dire que c’est moins dérangeant pour l’industrie agroalimentaire de nos régions.

Par contre, personne n’avait vu venir la forte croissance des besoins en matières grasses laitières en Amérique du Nord. En tant que partenaires de la gestion de l’offre, les producteurs s’engagent à fournir la matière première pour que l’industrie réponde à la demande des consommateurs. Dans l’histoire, nous avons affronté des défis plus pénibles que celui-là, convenons-en.

Ainsi donc, nos vaches sont fortement sollicitées pour produire plus de lait plus riche en matières grasses. Elles consomment donc davantage d’excellents fourrages bien conservés.

C’est ce contexte qui a motivé le comité organisateur de la Journée à foin du Conseil québécois des à choisir le thème La conservation des fourrages, un enjeu majeur.

L’événement aura lieu le 13 septembre, à la Ferme Jeandon et à la Ferme Pellerat, au 268, route de la Seigneurie, à Saint-Roch-des-Aulnaies. Les conférenciers, animateurs d’ateliers et exposants y partageront leur passion pour la production fourragère.

J’ai le plaisir de vous inviter, au nom du conseil d’administration du CQPF et du comité organisateur de l’événement, à profiter de cette journée avec les propriétaires hôtes, ne serait-ce que pour admirer la beauté du site.

Vous trouverez tous les détails à http://www.cqpf.ca/actualites/evenements

Alphonse Pittet, Président du CA du CQPF