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On croit souvent que tout est plus beau ailleurs. Mais est-ce que l’herbe est plus verte chez le voisin non agriculteur? Pas toujours, selon des témoignages de gens ayant connu le travail à la ferme et celui à l’extérieur.
Toutes les personnes interrogées ont souligné qu’à l’exception des périodes de semis et de récoltes, les horaires de travail sont plus flexibles en agriculture. On peut aménager soi-même son temps en fonction de ses obligations. On n’a pas à demander à son patron la permission de s’absenter. Les pauses et les repas ne sont pas chronométrés.
Les journées commencent tôt en agriculture, mais on peut faire une sieste en après-midi. On n’est pas obligé de condenser toutes les besognes pour la maison telles que coupe de bois de chauffage, gazon, ménage et épicerie durant le week-end. On note également une plus grande flexibilité si les enfants sont malades ou en congé. On n’a pas à courir une gardienne à la dernière minute; on les garde à la maison.
On mentionne aussi qu’on est son propre patron, car on travaille pour son entreprise. On n’a pas non plus à s’engouffrer dans le trafic deux heures par jour et à se préparer des lunchs. On rehausse la qualité de vie à la ferme ainsi que le plaisir d’avoir les enfants autour, de travailler avec sa conjointe et de « pouvoir faire l’amour sur l’heure du dîner ».
L’émotion que procure la naissance de beaux animaux à laquelle on assiste, ça ne se retrouve pas ailleurs. On nous a soumis encore plusieurs aspects positifs. Disons simplement que certains reprendraient volontiers le métier d’agriculteur s’ils en avaient la possibilité. D’autres aimeraient bien pouvoir offrir à leurs petits l’enfance qu’ils ont connue à la ferme.
Q Comment apprend-on à dire non quand on se fait souvent manger la laine sur le dos? (suite de la semaine dernière)
R Voici une mise en situation illustrant la technique du disque rayé qui consiste à toujours répéter son point de vue, mais de différentes façons.
Paul est allé au Salon de la machinerie, où il a trouvé le tracteur de ses rêves. Le hic, c’est que cette année, il avait promis à sa conjointe Pauline qu’elle pourrait enfin entreprendre les rénovations de la salle de bain toujours remises à plus tard.
« Pauline, j’ai vu un super tracteur au Salon. J’ai dit au vendeur que je repasserais demain pour clore la transaction.
– Paul, as-tu oublié ta promesse de ne rien acheter cette année?
– Je suis désolé, ma chérie, mais j’ai absolument besoin de ce tracteur.
– Paul, je comprends que tu aies envie de ce tracteur, mais rappelle-toi ce dont on avait convenu pour cette année.
– Si on achète tout de suite le tracteur, on va bénéficier d’un rabais du Salon.
– Je suis consciente du fait que l’offre est alléchante, mais ça m’attriste que tu ne respectes pas ce qu’on avait prévu de faire.
– Pauline, j’ai besoin de ce tracteur.
– Je le comprends, Paul, mais moi, cette année, je tiens à mes rénovations. »
Pauline a persévéré et est demeurée ferme dans ses propos. Elle ne s’est pas fâchée, n’a pas crié et a même démontré de l’empathie envers Paul. Toutefois, elle l’a amené à voir que contrairement à son habitude, elle ne céderait pas.
À vous de vous exercer, maintenant.