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La société a énormément évolué depuis les dernières décennies. La révolution industrielle, la mécanisation des tâches et l’avènement d’Internet ont propulsé le développement de l’économie à une vitesse sans précédent. Pendant ce temps, l’urbanisation gagne du terrain et les villes sont de plus en plus grosses.
Toutefois, de temps à autre, je remarque des jeunes et moins jeunes qui aspirent à plus de lenteur, de simplicité et d’essentialité dans leur quotidien. Comme ce sont des sujets qui suscitent mon intérêt, je consulte régulièrement des articles et des vidéos ayant comme thèmes le minimalisme, le frugalisme, ainsi que le principe de l’autosuffisance. Ce dernier fait référence à la capacité d’une personne ou d’un groupe de subvenir à ses propres besoins, par exemple en ce qui concerne l’alimentation et l’énergie. Lorsque je lis les commentaires et réactions des gens à ces sujets, je me rends compte qu’il y a de plus en plus d’individus dans la vingtaine, trentaine et même quarantaine qui souhaitent sortir du cycle infernal de la surconsommation de biens et du stress de performance, dans le but de vivre une vie pleine de sens et d’intention. Certains font le grand saut, quittent leur vie citadine et déménagent en zone rurale pour retourner aux sources et se rapprocher de la nature. Ils s’initient, non sans embûches, évidemment, à l’élevage de poules, de chèvres et d’autres petits animaux. Ils réapprennent les principes d’antan, qui semblent parfois avoir été oubliés dans notre société moderne : le « cannage » d’aliments, la fabrication de son propre pain et de ses propres produits de beauté et d’hygiène, le jardinage en terre et en serre, la transformation de produits de sources animale et végétale, le zéro déchet, l’utilisation de sources d’énergie renouvelable… Pour être bien honnête, il faut dire que ces vidéos me font rêver et m’inspirent à me rapprocher de ce mode de vie calme et serein. Mon conjoint et moi habitons sur un grand terrain boisé sur lequel nous avons nos chevaux, nos lapins et, bientôt, nos poules pondeuses et à chair. Nous faisons un jardin et j’ai récemment appris à faire du pain maison, qui, à mon grand étonnement, était réussi haut la main!
Cependant, bien que ce style de vie me semble un bel idéal à atteindre, je réalise que cela demande énormément de temps. Force est de constater que lorsque les deux membres du couple travaillent à temps plein à l’extérieur du domicile, qu’ils doivent s’occuper d’un élevage d’animaux et/ou que des enfants composent également la famille, il reste très peu d’espace disponible dans l’horaire pour s’adonner à toutes ces activités. Je crois qu’il était plus réalisable pour nos grands-mères et arrière-grands-mères de vivre ainsi au quotidien, car elles n’avaient pas d’emploi externe et étaient beaucoup plus présentes à la maison. Au premier abord, il me semble difficile d’arriver à effectuer toutes les choses que j’aimerais faire pour me rapprocher de ce mode de vie.
De plus, il ne faut pas négliger l’aspect financier de la chose.
Dans un contexte économique où toujours moins de gens sont capables de devenir propriétaires, la question se pose.
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Si vous avez des idées suicidaires ou si vous êtes inquiet pour un de vos proches, contactez le 1 866 APPELLE (1 866 277-3553). Un intervenant en prévention du suicide est disponible pour vous 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Pour l’aide d’un travailleur de rang, contactez le 450 768-6995 ou par courriel [email protected].