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Notre magnifique concours a généré une participation nombreuse. Comme promis, nous publions deux fois par semaine, les textes de tous les participants. Vivre à la campagne remercie chaleureusement ceux et celles qui ont avec fierté relaté un morceau de leur vie pour nous inciter à aller les visiter.
Place à vos écrits, place à vos coups de cœur!
Saint-Georges-de-Windsor, c’t’un p’tit village en or
Par Jacques Sirois
Érigé canoniquement en 1861, Saint-Georges-de-Windsor célébrait en 2011 son 150e anniversaire de fondation. Ce petit village de 923 habitants, situé en Estrie entre Windsor et Asbestos, est une communauté très vivante grâce au bénévolat qui prend une telle importance que, sans lui, on ne pourrait pas parler de vie communautaire. En effet, notre patelin est un endroit qui fourmille d’activités aussi intéressantes les unes que les autres, grâce aux 18 organismes qui font tout pour qu’il en soit ainsi.
Toutes les couches de la population reçoivent des services selon leurs besoins.
Les tout-petits bénéficient d’une garderie écologique pouvant accueillir une cinquantaine de bambins, sans compter que la municipalité a aménagé un parc modulaire au coût de 50 000 $ pour compléter le parc-école qui se trouve en face.
Les amateurs de sport peuvent compter sur le comité sports et loisirs, qui organise une kyrielle d’activités tout au long de l’année puisqu’on y retrouve un magnifique terrain de balle avec estrades, un terrain de soccer et une patinoire qu’on a l’intention de recouvrir éventuellement d’un toit. Les moments culminants sont le carnaval en février et le festival de balle en juillet.
Les gens de tous âges ne risquent pas de s’ennuyer car les Chevaliers de Colomb planifient régulièrement des activités offertes à tous : déjeuners-causeries, guignolée pour préparer la fête des enfants avec le père Noël, soirée de quilles, dégustation de vins et fromages, brunch de la fête des Mères, pain du Vendredi saint, rallye automobile, dégustation de bières et saucisses, partie de tire sur la neige, bingo.
Quant aux gens de l’âge d’or, ils ne sont pas en reste, eux non plus, car le comité des Joyeux Retraités ne ménage pas ses efforts pour les divertir : après-midi de cartes, épluchette de blé d’Inde, partie de sucre, gala folklorique, messe country, et j’en passe.
Le conseil municipal contribue à sa façon à l’amélioration de la qualité de vie non seulement en offrant des services de qualité, mais encore en secondant les divers organismes du milieu. On lui doit notamment le comité d’accueil, le comité d’embellissement (Villes et Villages fleuris), la Fête des voisins, sans compter son appui constant à la fabrique. Le conseil municipal soutient également le comité de développement, qui participe à la promotion touristique du milieu et au développement local en soutenant les entreprises.
Alors que plusieurs villages doivent se départir de leur église, nous avons réussi à amasser l’argent nécessaire aux réparations de la nôtre (pour un projet de un million de dollars subventionné aux deux tiers) en aménageant une friperie et un marché aux puces dans les locaux du presbytère. Si nous avons réussi à récolter 155 000 $ en six ans d’activité, c’est grâce aux nombreuses heures de bénévolat qu’ont bien voulu effectuer une quarantaine de volontaires. Mentionnons que l’église peut aussi compter sur plusieurs autres organismes, tels le conseil de fabrique, le comité de pastorale, la chorale, le comité de salle, les servants de messe, le comité des jubilaires et le comité des métiers.
À Saint-Georges-de-Windsor, c’t’un p’tit village en or où les gens sont accueillants et chaleureux. Une fois qu’on y est, il est facile de s’intégrer et il ne manque pas d’organismes où il fait bon fraterniser tout en se rendant utile. J’y suis déménagé en 1976 et j’ai bien l’intention d’y mourir. Dieu fasse en sorte que ce soit le plus tard possible.