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Les températures ne seront pas trop froides et augmenteront graduellement durant le mois mars, prévoit André Monette, chef du Service de météorologie de MétéoMédia.
« On aura de belles périodes de douceur suivies de températures un peu plus froides, puis des retours de douceur. Le mois sera en yoyo, ce qui ressemble au portrait normal de mars et qui s’avérera peut-être même un peu plus au-dessus de la normale une fois rendu au bilan », précise le météorologue. Il mentionne que cette douceur semble vouloir se répandre de l’ouest à l’est de la province. Elle devrait être plus présente au sud, dans les régions de Montréal, de la Montérégie, en Outaouais, en Estrie et même jusqu’à Québec.
En raison des périodes de bascule de températures répétées alors qu’un temps doux est suivi de pointes plus froides, des bordées de neige sont à prévoir. Ces dépressions pouvant nous apporter de 35 cm de neige dans le sud de la province à 70 cm pour les régions de l’est sont annoncées durant le mois, « ce qui correspond à la quantité normale pour le mois de mars et parfaite pour les skieurs de printemps », souligne M. Monette, qui est un amateur de ski de fond.
De bonnes quantités de neige sont toujours présentes en montagne, mais il en reste moins que normalement au sol, ce qui diminue les risques d’inondation à court terme. Un tel scénario devrait rassurer les propriétaires en prévision de la saison d’inondation qui devrait être plus calme en avril.
Prévisions acéricoles
Puisque le réchauffement se fera graduellement tout au long du mois sans périodes prolongées de températures douces ni sous le point de congélation, la saison des sucres devrait être bonne. « Le mois de mars ne fera pas battre des records de récolte sucrée, mais ce ne sera ni trop froid ni trop doux pour nuire à la coulée », raconte d’un ton sécurisant le météorologue.
En février, les températures ont été plus douces que la normale partout en province et l’écart le plus marquant a été enregistré dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Les précipitations ont été moins abondantes que la normale, jusqu’à l’arrivée de la dépression des tout derniers jours du mois, qui a fait dépasser la quantité de neige reçue normalement en février.