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L’annonce récente du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, concernant la mise en place de nouvelles mesures pour adapter les services de garde aux besoins des travailleurs qui ont des horaires atypiques est bien accueillie par les Agricultrices du Québec.
Parmi les investissements prévus, totalisant 45 M$ sur trois ans, le ministère prévoit un élargissement des horaires aux soirs, aux nuits et aux fins de semaine. « C’est une belle nouvelle, car les producteurs agricoles doivent souvent étirer leurs heures de travail le soir ou la fin de semaine », réagit Véronique Guizier, présidente du Syndicat des agricultrices de l’Estrie. « Mais avec la pénurie de main-d’œuvre chez les éducatrices, on se demande toutefois si le gouvernement sera en mesure de recruter les éducatrices pour offrir ces horaires atypiques », ajoute-t-elle.
Une étude en cours au Bas-Saint-Laurent
Au Bas-Saint-Laurent, le regroupement régional d’agricultrices est déjà en mode exploration des solutions pour mieux adapter les services de garde de la région à la réalité des agriculteurs, ceci grâce à une subvention accordée par le ministère de la Famille pour conduire une étude de marché. « Le problème, c’est qu’on a constaté que les besoins en matière de service de garde sont très différents d’un agriculteur à l’autre. C’est donc difficile de dire exactement de quels services les familles agricoles ont besoin. C’est justement à cette question-là qu’on veut répondre avec l’étude », souligne Jessie Rioux, présidente des Agricultrices du Bas-Saint-Laurent. Les résultats, qui devraient être connus en 2023, pourraient ensuite déboucher sur un ou deux projets pilotes dans la région et éventuellement servir de modèle au reste de la province.
Du côté de l’Estrie, Mme Guizier souligne que plusieurs familles ont une attirance particulière pour les milieux de garde en forêt ou en plein air. Elle signale également que des services de type halte-garderie pourraient aussi être un modèle qui plairait aux familles agricoles pour leur flexibilité.