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Riche en nutriments, le fumier produit par les vaches laitières est un engrais naturel efficace, mais une mauvaise utilisation peut s’avérer nocive pour l’environnement. Deux chercheurs du Centre de recherche et de développement d’Agassiz d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) proposent une solution de rechange.
Surtout utilisé sous sa forme liquide par les producteurs laitiers, le fumier, ou lisier, fournit aux plantes et au sol un trop faible rapport entre azote et phosphore, les deux nutriments principaux que nécessitent les plantes pour s’enrichir. Les producteurs laitiers dépendent alors souvent d’engrais commerciaux pour combler leur déficit nutritionnel.
Pour réduire les coûts associés à ces pratiques et diminuer leur impact environnemental, les chercheurs Shabtai Bittman et Derek Hunt de l’AAC ont découvert qu’en décantant le lisier dans des réservoirs de stockage, une partie boueuse et riche en phosphore venait se détacher d’une partie plus liquide, riche en azote. Les deux sections peuvent ensuite être appliquées indépendamment à la surface des cultures afin de leur fournir la quantité idéale de nutriments.
En cours de développement, ces technologies permettront d’améliorer les revenus des agriculteurs, de réduire les pertes de nutriments dans le sol, souvent dues à une mauvaise gestion des engrais, et d’améliorer l’empreinte environnementale de l’élevage laitier.