Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Son intérêt pour les vaches et les expositions agricoles a mené Matthis Kaiser, 15 ans, dans divers événements d’envergure. Il s’est notamment rendu dans les dernières semaines à la World Dairy Expo de Madison, aux États-Unis, ainsi qu’à la Royal Agricultural Winter Fair, à Toronto.
Son aventure a commencé lors d’une exposition agricole durant laquelle il a présenté une taure provenant de la nouvelle ferme familiale, située à Coaticook, en Estrie. Il y a rencontré Guy Brouillard et son fils Marc-André. Ce sont eux qui ont invité Matthis à les accompagner à Madison et à Toronto. « Je garde les vaches propres et le matin, je les lave. La journée du show, je les amène », relate le garçon concernant les tâches qu’il devait accomplir.
Celui qui rêve de devenir maître-éleveur un jour souligne que son expérience lui a permis d’en apprendre beaucoup sur le métier. Il a notamment constaté qu’amener beaucoup de vaches à un événement représente une charge de travail importante. « Ceux qui avaient 30-40 vaches, ils rushaient à tirer leurs animaux. Moi, si j’en ai six ou sept belles, ça ferait bien mon affaire », philosophe le jeune homme.
Lorsqu’on demande à Matthis pourquoi il aime participer à des expositions de vaches laitières, il cite deux raisons principales. « Pour le côté social. J’aime ça, être avec du monde. Et aussi pour voir les vaches. Ce sont des belles. C’est une passion, j’aime ça! » soutient-il. Celui qui résidait auparavant à Noyan, en Montérégie, avait pris part à quelques expositions seulement dans le passé, puisque les animaux de l’ancienne ferme familiale le permettaient moins. Maintenant, il rêve de mener une de ses vaches au titre de championne.
Faire sa propre génétique
Dans les prochaines années, Matthis Kaiser aimerait développer sa propre génétique de vaches d’exposition. « C’est quelque chose de faisable avec beaucoup de travail. C’est mon but, et je suis prêt à investir du temps. Ce ne sont pas tous les mix qui vont donner un beau veau. On peut se tromper », affirme Matthis Kaiser. Il précise que son père, Christian Kaiser, en a déjà fait et pourra l’aider. Le duo devra faire attention à ne pas compromettre la rentabilité, puisqu’une vache qui fait des expositions produit habituellement moins de lait, mentionne celui qui aimerait reprendre la ferme familiale plus tard.
Cet article a été présenté dans La Terre de chez nous dans le cadre de notre page Jeunesse, parue le 23 novembre 2022.