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PIERREVILLE — L’exploitation maraîchère La Ferme des Ormes, de Pierreville au Centre-du-Québec, a connu une croissance fulgurante ces dernières années. Les projets se sont enchaînés, les réalisations se sont multipliées, la production a augmenté et le nombre d’employés a suivi.
« La gestion du personnel est rapidement devenue une préoccupation », explique Michel Deschênes, copropriétaire de l’entreprise avec sa conjointe Michèle Bourque, ses beaux-frères Stéphane et André Bourque ainsi que Josée Lanoie, la conjointe de celui-ci.
« On s’est vite rendu compte qu’il fallait développer une gestion efficace de l’effectif. Quand on a une quarantaine de salariés, on a intérêt à prendre les choses en main et à avoir de bonnes méthodes », poursuit-il.
L’exploitation compte des commis à la boutique de la ferme ainsi qu’aux marchés de Bécancour et Drummondville, des employés en cuisine ainsi qu’un bataillon de cueilleurs, dont plusieurs travailleurs étrangers. « Notre priorité a été de créer un sentiment d’appartenance pour faire en sorte que l’effectif se sente concerné et impliqué par les activités de l’entreprise », explique Josée Lanoie.
Fête du printemps
Cette année, les propriétaires ont innové en préparant une fête organisée dès le début du printemps. « C’était important de lancer la saison avec une activité qui contribuait à souder l’équipe », indique Michel Deschênes.
Cette journée festive était agrémentée d’un repas et d’une conférence à forte connotation humoristique sur les mécanismes et l’importance du travail d’équipe.
« On a senti tout de suite que ça avait eu de l’impact, affirme Josée Lanoie. Pendant la saison, les employés faisaient référence aux conseils et aux trucs que le conférencier avait proposés. » M. Deschênes considère que l’argent ainsi dépensé a été bien investi et assure que l’expérience va être répétée.
Pour les propriétaires, l’amélioration de la gestion du personnel ne se limite pas à cette activité. Ils ont aussi fait appel à un conseiller en gestion pour la production d’un plan d’affaires qui permet d’obtenir une vision claire de l’entreprise et de son évolution. « On a toujours réservé un bon traitement à nos gens. On sait que c’est important pour qu’ils restent avec nous, précise Stéphane Bourque, responsable du groupe de 25 cueilleurs dont environ la moitié est constituée de travailleurs étrangers. C’est ça qui explique que certains soient à notre emploi depuis 15 ans. »
Les producteurs ont également fait appel à un conseiller en -ressources humaines pour développer une politique salariale qui permet de prévoir l’impact des hausses du salaire minimum sur l’entreprise afin qu’elle demeure compétitive tout en restant attrayante pour la main-d’œuvre.