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La saison des rodéos au Québec pourra se dérouler comme prévu cet été. Le professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Montréal Me Alain Roy, qui s’opposait à la tenue d’un rodéo urbain dans le cadre des fêtes du 375e de Montréal, vient de mettre fin à sa contestation judiciaire.
Me Roy alléguait que les rodéos causent aux chevaux et aux taureaux du stress, de l’anxiété, de la douleur, de la souffrance, des blessures et même la mort. Il estimait que ces épreuves contreviennent ainsi au statut juridique des animaux, qui stipule que ce sont des êtres sensibles dotés d’impératifs biologiques.
Selon Radio-Canada, Me Alain Roy et les organisateurs du rodéo de Montréal ont conclu une entente à l’amiable le 7 juin. Ils ont convenu de demander au ministère de l’Agriculture du Québec de constituer un comité responsable de déterminer les normes destinées à assurer le bien-être et la sécurité des animaux lors du Nomadfest, le rodéo urbain. Ces normes seront aussi applicables à tous les autres événements du genre au Québec.
La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) dit respecter la décision de Me Roy. L’organisation continue à encourager les citoyennes et citoyens à dénoncer le rodéo et à demander son annulation.