Vie rurale 9 septembre 2014

Un rendez-vous attendu par les urbains

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Les organisateurs n’auraient pu demander mieux pour la 9e édition de la journée Portes ouvertes sur les fermes du Québec.

Le soleil radieux aidant sans doute, l’événement a attiré 126 000 personnes sur le site des 110 fermes participantes. Il semble que la journée gagne en popularité d’année en année et devient même pour plusieurs une sortie à ne pas manquer.

C’est le cas de la famille Germain-Albert, rencontrée au Domaine Eurêka de Sainte-Cécile-de-Milton, pour qui les portes ouvertes sont devenues une tradition. « Ça nous permet de voir les animaux, d’où viennent les produits », indique Patrice Germain, qui s’était déplacé avec sa conjointe Mélanie et leur petit Lucas. Une autre jeune famille abonde dans le même sens. « C’est l’occasion de faire découvrir les animaux aux enfants et de les toucher, ce qui est rare quand on vit en banlieue. On découvre aussi la vie des agriculteurs, comment ils travaillent », explique Martin-Charles Pilon, qui profitait des portes ouvertes avec sa famille pour une troisième année consécutive.

Tous sont par ailleurs enchantés par leur expérience et l’accueil chaleureux qui leur a été réservé. « Les gens sont généreux et vont au-delà de nos questions quand ils expliquent ce qu’ils font », déclare Marie-Michèle Forget, qui en était à sa deuxième visite de la journée. Du Verger Champêtre, elle s’était dirigée vers la Ferme Bernier Campbell, à Roxton Pond, où elle montrait les vaches de race Parthenaise à sa petite puce.

Jointe au lendemain de l’événement, Maryse Bernier n’en revenait pas encore du succès de ses premières portes ouvertes. Propriétaire de la Ferme Bernier Campbell avec son conjoint Charles Campbell, elle s’attendait à recevoir 1500 personnes. C’est plutôt 3500 visiteurs qui se sont déplacés pour découvrir ses trois élevages. En plus de vaches Parthenaise, elle élève des brebis Dorper et des chèvres Boer. Leur décision de participer aux portes ouvertes était motivée par leur type de production, axé sur des produits de niche. « C’est une occasion pour nous de faire connaître les races et les particularités de la viande, en plus de vulgariser ce que nous faisons. Ça nous permet aussi de sensibiliser les gens aux différentes productions et à notre mode de vie », fait-elle valoir.

À n’en pas douter, les Portes ouvertes sur les fermes du Québec seront de retour l’année prochaine pour une dixième édition. Le président général de l’Union des producteurs agricoles, Christian Lacasse, a constaté lui-même le succès de la journée et n’entrevoit pas de changement à la formule, dont un des buts premiers était de rendre les fermes accessibles à la population. « On a eu en 2003 une idée très novatrice qui ne s’épuise pas. Tant que l’événement répond aux attentes, on va continuer d’aller dans cette voie-là. »