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Ils viennent d’un peu partout au Québec, ne sont pas issus du monde agricole et se sont rencontrés au cours de leurs études collégiales en gestion d’entreprises agricoles au Cégep de Victoriaville. Les propriétaires des fermes Les Calembours et Vue d’en haut se sont unis pour démarrer leur entreprise fruitière et maraîchère, à Les Hauteurs, dans le Bas-Saint-Laurent.
L’histoire a commencé en 2019 avec Alysse Grenier-Denis et Kalil Mnasri, de la ferme Les Calembours, qui ont trouvé une terre pour y ériger leurs cultures fruitières. Puisque l’espace était plus grand que ce dont ils avaient besoin, ils ont proposé à Sophie Rioux et Gabriel Clermont, de la ferme Vue d’en haut, de les accueillir. « Nos projets et nos personnalités s’agencent bien », souligne Gabriel Clermont. Sa conjointe et lui se sont établis en mars 2021 et ont commencé à cultiver les champs. Plus récemment, Charles-Antoine Besner, un autre camarade d’école, s’est joint à l’équipe.
Cette cohabitation donne lieu à de l’entraide pour ces deux entreprises en émergence. « Quand ils ont implanté leur verger, on était présents. Quand est venu le temps de monter notre serre, ils sont venus nous aider. On n’a pas un immense réseau dans la région. On est dans la même dynamique de démarrage. On comprend la réalité de l’autre et on s’entraide », relate Gabriel Clermont. « On ne se sent pas isolés. Ça atténue le défi d’établissement », ajoute Alysse Grenier-Denis. Les deux duos partagent aussi l’équipement.
Une grange à rénover
Sur le terrain se trouve une grange que les deux fermes souhaitent restaurer et aménager en quartier général conjoint. « Elle était déjà sur la propriété et est plutôt en bon état. On veut en faire un espace multifonctionnel qu’on va partager, avec des chambres froides, fraîches, un congélateur et un espace atelier », mentionne Alysse Grenier-Denis.
Afin de les aider dans cette démarche, ils ont lancé une campagne de financement sur le site La Ruche. Gabriel Clermont souligne qu’ils ont fait beaucoup d’investissement dans les derniers mois afin de s’établir et ajoute qu’en sortant de l’école, ils n’ont pas tant de capital financier. « Au cœur du projet, il y a la valorisation d’un patrimoine bâti. On aurait pu faire le choix de repartir à zéro », explique-t-il.