Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
RIGAUD — Un homme de 93 ans se tenait debout dans un champ, appuyé sur sa canne, le 21 octobre dernier, à Rigaud. Il observait attentivement la récolte de soya, près de la frontière ontarienne.
« J’ai passé ma vie sur la terre. Les cultures, les vaches; tout ça ne s’oublie pas. Maintenant, je demeure en ville, mais je me fais reconduire plusieurs fois par semaine pour voir les travaux sur mes anciennes terres », raconte Conrad Cadieux.
L’ex-agriculteur a déménagé lorsqu’il a vendu sa ferme. « J’étais incapable de regarder les autres cultiver la terre et s’occuper des vaches et de n’avoir plus rien à dire. C’était trop difficile », se remémore-t-il.
Il revient notamment pour voir son neveu producteur en action, Pascal Cadieux, de la Ferme Jorica. « Je suis content; il réussit bien. Les agriculteurs d’aujourd’hui font de l’argent. Ce n’est pas comme dans notre temps », lance-t-il avec humour.
Le patriarche termine sa visite par un tour de batteuse « obligatoire »; un retour aux sources…