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Cette année, Olivier Bernier, de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de Saint-Hyacinthe, Julien Gauthier, de l’ITA de La Pocatière, et Jean-Charles Toupin, de l’Université Laval, ont reçu des bourses de La Terre de chez nous pour leur rigueur, leur détermination et leurs choix environnementaux.
Rigueur
Olivier Bernier est actionnaire d’une ferme familiale de sept générations en plus de démarrer sa propre entreprise. C’est pour sa détermination que son professeur accompagnateur à l’ITA a décidé de l’inscrire à la bourse de La Terre. « Il a constaté la rigueur de mes démarches pour mieux protéger l’environnement dans mon projet d’établissement », a expliqué Olivier. Par ce projet, il tente d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et de produire des aliments végétaux et animaux dans le plus grand respect possible de l’environnement. D’ailleurs, la somme reçue servira à faire l’achat de haies brise-vent pour protéger son projet maraîcher.
Détermination
Julien Gauthier en est à sa 2e année en technologie de la production horticole et de l’environnement. C’est dans la catégorie Performance scolaire qu’il a remporté les honneurs lors du 17e Gala de l’excellence de l’ITA de La Pocatière en avril dernier. Un accomplissement méritoire pour un jeune homme qui n’est pas issu du milieu agricole. « Je suis originaire de la ville de Québec. Mes parents ne possèdent pas de ferme. J’ai choisi l’agriculture, car je crois qu’il est important de se soucier de la provenance de nos aliments et de leur production, selon un modèle écologique », a indiqué Julien. Son prix lui permettra de se procurer du matériel et d’effectuer ainsi ses propres expériences dans ses jardins personnels.
Vulgarisateur
C’est en soumettant un article sur la culture d’amandes en Californie et d’avocats au Mexique originellement publié dans le journal de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval que Jean-Charles Toupin a remporté les honneurs. « Les gens ont un esprit critique relativement aux productions que l’on a ici, parce qu’ils les ont sous les yeux. Par contre, ils connaissent peu de choses sur ce qui provient d’ailleurs. J’ai donc tenté de faire passer le message que toutes les productions, autant animales que végétales, peuvent être mauvaises pour l’environnement si l’on ne se préoccupe pas de celui-ci », a affirmé l’universitaire. Si Jean-Charles a décidé de poursuivre ses études après sa technique à l’ITA, c’est parce qu’il a grandi dans une ferme et qu’il y a vécu une tragédie. Son père s’y est enlevé la vie lorsqu’il était jeune. « Il vient un moment où l’on arrive à la conclusion que l’on ne peut plus rien faire pour ramener les gens qui ne sont plus là. Par contre, on peut faire bien des choses pour ceux qui sont toujours en agriculture, qui sont encore en vie. C’est donc cette idée de travailler pour améliorer “mon monde”, l’agriculture, qui m’a poussé à poursuivre des études supérieures », ajoute-t-il. La somme remportée par Jean-Charles l’aidera à parfaire son éducation.