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Selon l’Union des producteurs agricoles (UPA), la hausse de tarif imposée par Hydro-Québec pour l’année 2015-2016 constitue un choc tarifaire pour le milieu agricole.
C’est ce qu’elle a soutenu devant la Régie de l’énergie du Québec en décembre dernier. « La majorité des producteurs vont subir une augmentation de 4,9 % de leur facture d’électricité, affirme le premier vice-président de l’UPA, Pierre Lemieux. C’est disproportionné par rapport à la capacité d’adaptation du secteur agricole. » Selon lui, les hausses de la société d’État visent à encourager des changements dans la consommation d’électricité. Pour l’UPA cependant, les processus biologiques inhérents à la production agricole freinent la capacité d’adaptation des producteurs.
« Les prix de notre production sont souvent négociés et déterminés un an à l’avance selon une convention de mise en marché, souligne Pierre Lemieux. Là, on doit gérer des hausses d’Hydro-Québec quasiment à la semaine. C’est une situation impossible. » Le premier vice-président de l’UPA souhaite que les hausses d’électricité soient connues plus tôt afin de pouvoir les inclure dans les négociations des prix des productions agricoles.