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La FCMQ et les clubs de motoneige ne lésinent pas sur les efforts pour encourager les bonnes pratiques entourant leur loisir.
«Chaque club dispose de deux patrouilleurs qui sont chargés d’inspecter les véhicules, mais aussi de faire respecter les règles, souligne la directrice des opérations, Marilou Perreault. Nous avons également un agent de liaison dans chaque région qui s’assure que les clubs respectent les normes de la MRC, par exemple. »
De nombreux efforts de sensibilisation sont également déployés pour favoriser une bonne cohabitation entre les producteurs fonciers et les motoneigistes. La FCMQ, Tourisme Bas-Saint-Laurent et la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent ont d’ailleurs lancé une campagne conjointe l’an dernier. « C’était la première fois que trois organismes s’alliaient pour faire une telle offensive, s’enthousiasme le premier vice-président de la FCMQ, Denis Langevin. C’est vraiment important que les différents acteurs impliqués dans la pratique de la motoneige se parlent et travaillent ensemble. »
La Campagne sur la valorisation et la sécurité des sentiers de motoneige au Bas-Saint-Laurent, qui donnait la parole aux propriétaires terriens qui accueillent des sentiers, a été diffusée sur Internet et dans les relais de la région. Elle a connu un fort retentissement. « Plusieurs autres régions veulent emboîter le pas en faisant des campagnes communes », soutient M. Langevin. Il ajoute que l’offensive a beaucoup plu aux producteurs agricoles. « La sensibilisation, c’est toutefois un éternel recommencement, précise Denis Langevin. Des délinquants, il y en a tout le temps et ça en prend juste un pour faire des dommages. »
Se garder une marge de manœuvre
L’Union des producteurs agricoles n’a pas de position favorable ou défavorable quant à l’accueil de pistes de motoneige sur les terres agricoles. Elle suggère cependant à ses membres de se donner une marge de manœuvre. La signature d’ententes à court terme permet par exemple de garder un poids de négociation avec les clubs en cas de dommages, croit l’UPA.
Malgré les dommages répétés, le producteur lanaudois Michel Payette permet encore aux sentiers provinciaux de s’installer sur une petite partie de ses terres. « Auparavant, ils passaient sur un kilomètre, mais maintenant, j’ai fait réduire ça à environ 150 mètres, note-t-il. Je tiens à garder les sentiers chez moi pour garder une belle relation avec le club de motoneige régional. » Ça permet d’avoir une oreille plus attentive lorsqu’un problème survient, selon lui.
Étienne Dupuis, collaboration spéciale.