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Les agriculteurs de Chaudière-Appalaches n’ont pas l’intention de rester les bras croisés à l’heure où les outils de développement régional se désagrègent sous le couperet de Québec.
La Fédération de l’UPA a même l’intention de se proposer comme organisme de concertation du développement économique de cette région, a confié à la Terre son président, Paul Doyon.
« L’UPA est présente sur tout le territoire et veut s’impliquer davantage dans le développement régional, a d’entrée de jeu fait valoir Paul Doyon aujourd’hui. Mais surtout, l’UPA est une organisation financée par les agriculteurs et qui ne risque pas de disparaître selon les humeurs du gouvernement », a-t-il ajouté.
« Le monde rural est inquiet », a poursuivi M. Doyon, qui qualifie le processus en cours de « déplorable ». Il y a de belles opportunités de transformation de produits agricoles en milieu rural, mais les investisseurs vont peut-être choisir la ville s’il n’y a personne pour les attirer dans nos villages et les accompagner dans leur démarche, illustre ce producteur de lait de Saint-Joseph-des-Érables, en Beauce.