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Les membres de la filière avicole pressent les autorités compétentes de trouver une solution pour redémarrer les activités d’abattage à l’usine Exceldor de Saint-Anselme, dans Chaudière-Appalaches, paralysée par une grève depuis le 23 mai.
À ce jour, 300 000 poulets et 90 000 poules pondeuses ont dû être euthanasiés à la ferme, estime la filière, qui juge la situation « préoccupante ».
Nomination d’une médiatrice
Le ministre du Travail, Jean Boulet, a par ailleurs annoncé, le 4 juin, la nomination d’une médiatrice spéciale dans ce dossier pour rapprocher les parties et parvenir à une entente négociée « dans le meilleur délai possible ». « L’arrêt de travail à l’usine d’Exceldor a des impacts économiques importants tant pour l’approvisionnement de nos supermarchés que pour nos restaurateurs, qui reprennent leurs activités graduellement. Cela dit, nous respectons le droit de grève des travailleurs. Nous croyons dans la valeur d’une entente négociée entre les parties, car elle permettra une reprise des activités qui sera bénéfique tant pour les travailleurs que pour l’entreprise et la chaîne d’approvisionnement alimentaire québécoise », a mentionné le ministre.
La direction d’Exceldor a accueilli l’annonce « avec beaucoup d’espoir », alors que les négociations étaient au point mort depuis le 25 mai. Des séances de négociations sont prévues au cours de la fin de semaine pour tenter de dénouer l’impasse.